L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le président de la république ordonne aux résponsables d'écouter le front social

«Ouvrez les portes du dialogue!»

Abdelmadjid Tebboune a ordonné aux membres de l'Exécutif d'ouvrir les voies du dialogue avec les partenaires sociaux, notamment ceux de l'Education nationale et de la santé.

Éducation, santé, poste, pompiers... Les grèves et protestations se multiplient ces dernières semaines. Le front social est en ébullition! Le président de la République a profité de la dernière réunion du Conseil des ministres, tenue dimanche dernier, pour envoyer un message fort aux travailleurs en colère. Abdelmadjid Tebboune leur a tendu les bras en ouvrant larges les portes du dialogue. Le chef de l'État a ainsi ordonné aux membres de l'Exécutif d'ouvrir les voies du dialogue avec les partenaires sociaux. Le président a, notamment insisté auprès du ministre de l'Education nationale pour qu'il engage immédiatement des pourparlers avec les différents syndicats. «Cela aux fins d'améliorer la situation socioprofessionnelle des employés du secteur de l'Education nationale», indique le communiqué sanctionnant cette réunion du Conseil des ministres. Mieux encore, Abdelmadjid Tebboune a répondu favorablement à l'une des revendications principales des enseignants, à savoir l'épineuse question du statut particulier. Il a ordonné sa révision. Mohamed Ouadjaout est donc appelé à ouvrir, dans les plus brefs délais, ce grand chantier en impliquant les vrais acteurs du secteur.
Cette sortie du premier magistrat du pays devrait calmer les esprits. Les enseignants des trois cycles de l'éducation avaient organisé le 12 avril dernière une grève nationale suivie d'une marche au niveau de la capitale. Ce débrayage, dont l'appel a été lancé à travers les réseaux sociaux, a vite pris de l'ampleur. L'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef), le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) et le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) avaient appelé à observer des sit-in pour la satisfaction d'un ensemble de revendications socioprofessionnelles et pédagogiques soulevées depuis des années. Il s'agit, entre autres, de l'amélioration du «pouvoir d'achat de l'enseignant et accorder la priorité au dossier du logement au profit de cette catégorie, étant un moyen essentiel et nécessaire qui garantit la stabilité et un meilleur rendement». Le ministère de l'Education nationale avait fait état de «son plein engagement» à la prise en charge de toutes les «préoccupations» soulevées dans le secteur. Il avait appelé la famille éducative à faire preuve de responsabilité en faveur de la stabilité du secteur au service de l'élève et du savoir.
Une réponse qui n'a pas convaincu les travailleurs de l'éducation. Ils ont menacé de durcir leur mouvement avec la multiplication des actions de protestation. Ce qui aurait mis en péril l'année scolaire, déjà écourtée par la crise du coronavirus. Le président Tebboune est donc intervenu pour éteindre le feu et éviter que l'avenir des millions d'enfants soit mis entre parenthèses. Toutefois, les revendications des travailleurs de l'éducation ne sont pas les seules à s'être invitées à la table du Conseil des ministres. Le chef de l'État a aussi tendu la main aux soldats blancs. Il a confié ce dossier hautement important au secrétaire d'État chargé de la Réforme hospitalière. À lui aussi, il lui a demandé d'ouvrir immédiatement les discussions avec les syndicats de ce secteur. «Vous devez ouvrir le dialogue avec les différents partenaires sociaux dans le secteur de la santé pour l'examen de la situation socioprofessionnelle des personnels», assure la présidence de la République. Un ordre présidentiel qui se veut, également, comme un «calmant» pour les blouses blanches en colère. Le 7 avril dernier, ils ont eux aussi débrayé à travers une grève nationale.
Ils réclamaient que les mesures annoncées par le chef de l'État, en avril 2020, soient enfin appliquées par la tutelle. Celle-ci a répondu favorablement à leurs revendications ce qui a empêché un embrasement de la situation. Néanmoins, Abdelmadjid Tebboune ne veut pas que ce type d'incidents n'arrivent encore, particulièrement en cette période de crise sanitaire.
Pour cela, il veut anticiper les choses en écoutant les demandes du personnel médical afin de les mettre dans les meilleures conditions possibles. C'est l'engagement du président... 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours