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Prolongation du congé de maternité

Qui seront les bénéficiaires

cette nouvelle loi permettra à la femme en maternité, de « bénéficier d’un prolongement de la période de congé de maternité de 14 semaines consécutives, après l’expiration de la période légale de congé de maternité.

La décision du président de la République Abdelmadjid Tebboune de prolonger la période de congé de maternité de 14 semaines a été favorablement accueillie par l’opinion publique nationale. Dans une déclaration devant la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la solidarité nationale de l’Assemblée populaire nationale (APN), la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Ccondition de la femme, Soraya Mouloudji, a tenu à saluer, vivement, la décision du président de la République prise lors du Conseil des ministres qui s’est tenu le 13 janvier 2024, concernant le « prolongement de la période de congé de maternité de 14 semaines consécutives ». Mouloudji a expliqué que cette mesure vient mettre un terme à une situation où « la femme travailleuse en congé de maternité, était contrainte d’abandonner son poste de travail, après l’expiration de cette période, à cause de l’état de santé de son nouveau-né à cause d’un handicap mental, physique, ou une maladie grave ». Elle a expliqué, par ailleurs, que cette nouvelle loi permettra à la femme en maternité, de « bénéficier d’un prolongement de la période de congé de maternité de 14 semaines consécutives, après l’expiration de la période légale de congé de maternité. Elle pourra, ce faisant, bénéficier d’indemnités quotidiennes à hauteur de 100% de salaire journalier ». Mouloudji expliquera également que cette période « pourrait être prolongée d’une seconde période supplémentaire et sans interruption, d’un délai supplémentaire de 24 semaines, en cas de complications de santé persistantes ou aggravées, associées à une déficience intellectuelle ou congénitale, ou une maladie grave du nouveau-né qui nécessite un accompagnement constant de la mère… ». Qualifiant de sage la décision du président de la République, la ministre de la Solidarité nationale a estimé qu’elle (décision de Tebboune) entre dans le cadre de « la politique du président de la République de soutien au front social, qui pousse à l’espoir et à la continuité dans la consolidation des droits des citoyennes et des citoyens ». Elle a également rappelé que cette « décision permet une réponse précoce au handicap chez les enfants, à travers des soins de santé garantis et de l’accompagnement nécessaire au traitement et à la gestion de la maladie ou du handicap », a-t-elle souligné avant de renchérir que cette « résolution renforce également le statut social de la femme et valorise le rôle prestigieux, dont jouissent les femmes algériennes dans la famille et la société en particulier ». Pour Mouuloudji, « cette décision vient consolider les acquis déjà nombreux de la femme algérienne, concédés par l’État algérien, au cours des dernières années, que ça soit à travers la Constitution de 2020, qui a souligné la nécessité de l’autonomisation politique des femmes. Ou encore, à travers les efforts de l’État pour promouvoir les droits politiques des femmes, en élargissant les chances de leur représentation dans les conseils élus, ou par l’autonomisation économique. Cela se fait en promouvant l’égalité entre les hommes et les femmes sur le marché du travail et leur encouragement à assumer des postes de responsabilité dans les organismes et les départements ». Elle citera également la batterie d’opportunités et d’incitations, en faveur de la femme, afin de lui permettre de bénéficier de tous les dispositifs d’aide de l’État dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’intégration économique, ainsi qu’au profit des femmes au foyer, à travers toutes les régions du pays. Au plan de la sécurité sociale, la ministre a évoqué « les nombreux privilèges dont bénéficie la femme… Contrairement à nombre de pays développés dans le monde, la femme algérienne bénéficie d’une égalité salariale avec les hommes, de l’allocation de chômage, … », souligne la ministre qui précise que cela démontre, si besoin est, « la clairvoyance et la prévoyance dans l’approfondissement des droits des femmes qui travaillent, et c’est également un soutien et une loyauté envers la mère éducatrice des générations. Un soutien également à la famille et à sa stabilité… ». La ministre poursuivra son plaidoyer en considérant qu’à travers pareilles mesures, « l’Algérie sera en concurrence avec des pays de premier ordre, dépourvus de telles mesures de protection », ajoutera-t-elle. D’autres mesures ont été citées par la ministre, notamment pour ce qui est de la retraite anticipée et la défalcation du nombre d’années, en fonction des enfants élevés durant une période de neuf années.

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