Déroulement de la campagne électorale
Satisfaction du Conseil de la nation
La chambre haute du Parlement appelle les électrices et les électeurs à participer de manière forte et massive.
La campagne électorale pour
l'élection présidentielle du 7 septembre «s'est déroulée dans un climat de liberté d'expression, de civilité et de compétition autour des propositions et des programmes prometteurs», a estimé le Conseil de la nation dans un communiqué rendu public, hier, à l'issue de la réunion de son Bureau, sous la présidence de Salah Goudjil. Ce climat de liberté a offert, poursuit le communiqué, «une opportunité et une vision pour une Algérie triomphante». Il y a dans ce constat positif du Conseil de la nation un grand motif de satisfaction, en ce sens que la chambre haute du Parlement met en évidence «le sens du patriotisme des trois candidats et leur esprit de responsabilité, dans le respect des principes fondamentaux de la nation et des lois de la République».
Une attitude que le Conseil de la nation salue à juste titre, tout en relevant avec la même satisfaction «le respect des règles de la démocratie, ce qui a donné lieu à une campagne civilisée et exemplaire à la hauteur de la réputation et de la place de l'Algérie», dans le monde. Cela traduit, note la même source, «la solidité de ses institutions, à la civilisation de son peuple et à son raffinement». Le Bureau du Conseil de la nation qui ne manque pas de féliciter le «peuple algérien pour le succès de la campagne électorale», relève que cette victoire de l'Algérie se fonde «sur le lien profond qui unit les Algériennes et les Algériens à leurs valeurs et à leur authenticité».
Et de souligner les références historiques du peuple algérien puisées «dans la résistance et la défense de la patrie», rapporte la même source, non sans souligner que les Algériens tiennent leur inspiration «du sacrifice de leurs ancêtres martyrs et moudjahidine». Ce témoignage émanant d'une institution présidée par un Moudjahid de la première heure, renseigne sur l'importance historique du scrutin du 7 septembre. Aussi, le Conseil de la nation lance-t-il «un appel aux électrices et aux électeurs pour qu'ils se rendent en masse aux urnes et votent en faveur du candidat le plus adéquat». L'acte électoral conforte la solidité des institutions de la République, d'où le conseil aux Algériens de la chambre haute du Parlement de «privilégier les intérêts supérieurs de la nation par-dessus toute autre considération, afin de contribuer à renforcer la résistance nationale». Dans l'appel du Conseil de la nation aux Algériens, il y a également une mise en garde contre «tout esprit malveillant qui prétend surenchérir avec leur pays, l'Algérie, et ses positions souveraines». Une nébuleuse malfaisante qui «tente en vain de transformer l'Algérie en un sac de sable où les traîtres, les sceptiques et les conspirateurs - souvent alliés entre eux - viennent expurger leur haine chaque fois qu'ils ont besoin d'un exutoire pour leurs politiques ignobles», lit-on dans le communiqué du Conseil de la nation.
Le Bureau du Conseil de la nation conclut sur l'importance de l'«enjeu électoral majeur et à la veille du jubilé des 70 ans de la glorieuse épopée du 1er Novembre 1954, avec tout ce qu'elle représente en termes de symbolisme, de sacrifice et de fierté». Pour l'institution présidée par le Moudjahid Salah Goudjil, le peuple «n'hésitera pas à s'acquitter de son devoir national et à transmettre au monde un message fort et clair, sans aucune ambiguïté». Et d'insister: «Il est un peuple puissant, lucide, et pleinement conscient des réalités. Il est également conscient que l'Algérie a été et restera, avec la volonté de Dieu Tout-Puissant, une nation souveraine, élevée et fière, grâce à ses filles et fils dignes, gardiens du pacte du glorieux novembre».