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Procès du groupe Amenhyd

Sellal et Necib condamnés à 5 et 4 ans de prison

Le P-DG du groupe « Amenhyd », Djamel- Eddine Chelghoum, a écopé d’une peine de 8 ans de prison.

Le verdict du procès du groupe Amenhyd qui s'est ouvert le 5 janvier dernier est tombé, hier. Le juge près le pôle pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M'hamed (Alger) a condamné, hier, l'ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal à une peine de 8 ans de prison ferme. La même juridiction a condamné l'ancien ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, à une peine de 5 ans de prison ferme. Le président- directeur général du groupe «Amenhyd», Djamel- Eddine Chelghoum, a écopé d'une peine de 8 ans de prison ferme. Chelghoum Abdelaziz, a été condamné à 6 ans de prison ferme, tandis que les trois autres frères, Abdelkader, Ali et Mohamed El Bachir ont écopé de 4 ans de prison ferme. Les peines ont été assorties d'une amende d'un million DA pour Abdelmalek Sellal et Hocine Necib, et 8 millions DA pour chacun des membres de la famille Chelghoum. L'ancien wali de Relizane, Hadjri Darfouf et celui de Sidi Bel Abbès, Mohamed Hattab, ont été, pour leur part, condamnés à 18 mois de prison ferme, tandis que l' ancien wali d'Alger, a écopé d'un an de prison ferme. Les anciens directeurs généraux de l'ADE, en l'occurrence Abdenour Aït Mansour et Amirouche Ismaïl, ont été condamnés respectivement à 3 ans et 2 ans de prison ferme. L'ancien secrétaire général du ministère des Ressources en eau, Belkateb Belhadj, et l'ancien wali de Aïn Defla, Abbas Kamel ont été acquittés. Les personnes morales impliquées dans cette affaire ont été condamnées par le tribunal à verser une amende de 32 millions de DA.
Les accusés sont poursuivis pour, entre autres, «dilapidation de deniers publics», «abus de fonction» et «octroi d'indus avantages pour permettre aux propriétaires du groupe Amenhyd d'obtenir des projets d'investissement au gré à gré simple, notamment dans l'hydraulique à travers plusieurs régions du pays».
Le parquet avait requis des peines allant de 4 à 8 ans de prison ferme contre les accusés. Concernant les personnes morales, le procureur de la République a requis à leur encontre une amende de 32 millions de DA avec confiscation de tous les biens saisis et annulation des décisions et des actes de concession dont les accusés ont bénéficié, en infraction à la réglementation et à la législation en vigueur. Le procès portait sur l'affaire liée à l'octroi d'un marché gré à gré simple, en faveur des frères Chelghoum dans le cadre d'un projet de raccordement de certaines communes de la wilaya de Bordj Bou Arréridj au réseau d'alimentation en eau potable (AEP), sans passer par des appels d'offres. Le recours à un appel d'offres national nécessite au moins 18 mois pour l'examen des offres, a-t-on justifié. Il était question de l'octroi du marché de réalisation d'un Centre commercial à Ouled Fayet (Alger), de l'octroi d'une assiette foncière au niveau de la zone industrielle de la wilaya de Sidi Bel Abbès. Par ailleurs, le même tribunal a décidé de reporter au 26 janvier le procès du groupe «Benamor», et ce, en raison de la grève des avocats. Ce procès avait déjà fait l'objet d'un report à la demande du collectif de défense. Sont poursuivis dans cette affaire les propriétaires du groupe ainsi qu'une vingtaine d'accusés, dont les anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, pour dilapidation de deniers publics, blanchiment d'argent, obtention d'indus privilèges et exploitation illégale de terres agricoles. Le pôle pénal a également décidé de reporter au 26 janvier le procès de l'ancien wali de Médéa, Mustapha Layadi, poursuivi dans une autre affaire pour octroi de biens fonciers de manière illégale.

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