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Les partis politiques mènent leurs campagnes

Sénatoriales : la bataille a déjà commencé

Des présidents d’APW, les premiers responsables des partis au niveau des wilayas et les hommes d’affaires dans les starting-blocks.

La bataille autour des postes de membres du Conseil de la nation fait rage au niveau des Assemblées populaires communales et de wilayas. Il semble que les tractations entre les partis représentés dans les institutions élus locales soient l’objet d’un véritable enjeu qui fait courir les responsables partisans au niveau de l’ensemble des wilayas du pays. À moins d’un mois du rendez-vous électoral pour le renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation, les conciliabules occupent l’essentiel du temps des élus, notamment ceux des grands partis qui tentent de convaincre leur collègues issus de petites formation ou encore des indépendants. Les partis majoritaires dans les Assemblées locales mobilisent leurs élus. Arithmétiquement, ils sont quasi certains de remporter les scrutins, mais ils oeuvrent tout de même à s’assurer un maximum de discipline partisane. C’est essentiel en ces temps de campagne électorales où les alliances des « petits » peuvent réserver de mauvaises surprises. Et c’est justement ce que tente de réaliser des formations politiques autrement plus modestes. Celles-ci n’ont d’autre choix de se conglomérer pour affronter la compétition des sénatoriales.
Il s’avère que la concurrence sera féroce entre le FLN et le RND. L’ex-parti unique compte présenter des candidats dans toutes les wilayas, d’autant plus que les mandats de 34 sur le total de 52 sénateurs dont il dispose expireront le jour du renouvellement. Quant au parti de Mustapha Yahi, il ambitionne, au même titre que le FLN, de présenter des candidats au niveau de l’ensemble des wilayas du pays, en s’appuyant sur des alliances électorales qui seront nouées au niveau local avec d’autres formations politiques disposant d’élus locaux. Les collectifs El-Ahrar et le Front El-Moustakbal ne sont pas en reste. Leurs candidats respectifs ont déposé leurs dossiers de candidature dans la majorité des wilayas. Forts de plus de 3 000 élus locaux, le plaçant à la troisième position après le FLN et le RND, le Front El-Moustakbal envisage de participer dans la majorité des wilayas. Pour départager les prétendants, la formation de Fateh Boutbig a laissé à ses élus le soin d’opter au cas par cas : en plébiscitant les candidats qui font consensus, sinon en recourant aux primaires pour choisir les candidats du parti. Le FFS, de son côté, présentera des candidats au niveau de six wilayas. Le parti a déjà réuni ses élus locaux au niveau des wilayas de Tizi Ouzou, Béjaïa, Alger et Bouira. Le vieux parti de l’opposition, dont deux sénateurs sur quatre sont concernés par ces joutes, mobilise ses élus dans l’objectif de sauvegarder au moins les deux sièges qu’il avait obtenus à Tizi Ouzou et Béjaïa. Sa participation dans les autres wilayas, à l’exemple de la capitale, Bouira et d’autres, entre dans le cadre des tractations ardues tissées.
Par ailleurs, selon les comptes-rendus de nos correspondants à travers le pays, la concurrence fait rage au niveau local. Dans la wilaya d’Annaba, la compétition est lancée entre le quatuor FLN, RND, MSP, El-Moustakbal, dont chaque parti compte sur la fidélité de ses élus locaux et l’aboutissement des tractations scellées au niveau local. Ainsi, dans cette wilaya, le RND a présenté son coordinateur de wilaya. À Constantine, la course sera menée par l’actuel P/APW, au nom du RND, le parti dans lequel il occupe le poste de coordinateur de wilaya, un membre du Comité central du FLN. L’actuel président d’APC de la commune du chef-lieu de wilaya de Constantine sera également de la partie. Les collectifs d’El-Ahrar seront présentés par le maire de la commune de Didouche-Mourad, également promoteur immobilier et un élu de l’Assemblée de la commune d’Aïn Smara. Dans la wilaya de Biskra, le FLN jouera la carte du président de commune du chef-lieu de la wilaya, lequel sera confronté au poulain du RND, qui est un élu de la commune d’El Outaya. La concurrence pour acquérir le poste de sénateur de la wilaya de Batna sera ouverte entre le candidat du FLN, qui n’est autre que le P/APW de la wilaya éponyme, le candidat du RND, élu local et le candidat du Front El-Mostakbal qui dispose d’un nombre important d’élus dans cette wilaya. De même, la bataille sera rude à Sétif entre le candidat du FLN, qui gère la majorité des Assemblées locales dans cette wilaya, et le candidat du RND qui compte sur les tractations menées avec d’autres formations.

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