L'Expression

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L’eau se fait de plus en plus rare dans les robinets

Tension hydrique à Tizi Ouzou

Le barrage est, selon les dernières nouvelles, à un taux de remplissage de 10% seulement. Un chiffre qui annonce une difficile répartition des quantités encore disponibles.

La ceinture continue de se serrer autour de la distribution d'eau potable à travers la wilaya de Tizi-Ouzou, avec des prévisions toujours pessimistes quant aux capacités du barrage de Taksebt et les forages déjà existants.
Le barrage n'est, selon les dernières nouvelles, qu'à un taux de remplissage de 10%. Un chiffre qui annonce une difficile répartition des quantités encore disponibles. C'est aussi un taux qui annonce d'éventuelles tensions sur la distribution qui n'est pas très équitable. Un volet que les responsables locaux doivent absolument prendre en compte pour ne pas provoquer des colères. Du côté du littoral, la réparation de la seule station de dessalement de l'eau de mer ne risque pas d'être terminée dans les jours à venir. D'ailleurs, de ce coté, on ne se fait pas beaucoup d'illusions, car celle-ci ne peut servir que partiellement. Aussi, depuis quelques jours, le manque d'eau se fait sentir dans les maisons, surtout dans les centres urbains. Les villes de Tizi-Ouzou, Azazga, Aïn El Hammam, Larbaâ Nath Irathen, Draâ El Mizan, Ouacifs, Tigzirt et Azeffoun voient déjà le service interrompu durant des jours et non des heures comme il a été d'usage la semaine dernière. À Draâ Ben Khedda, la situation n'est pas meilleure. De nombreux quartiers sont toujours sans eau depuis plus de 48 heures. Face à cette situation, les citoyens voient déjà d'un mauvais oeil la distribution, qui montre des failles inacceptables, surtout en ce moment difficile. En effet, c'est maintenant qu'il est éminemment nécessaire d'éviter les raisons de la colère. Une bonne distribution est l'unique moyen de convaincre les citoyens d'être patients devant le manque d'eau. Mais, c'est aussi, hélas, le meilleur moyen de provoquer la colère, si des failles venaient à apparaître dans cette distribution. Des quartiers entiers peuvent se sentir lésés en voyant une distribution inéquitable devant leurs yeux. Cette éventualité doit donc être évitée à tout prix, au risque de générer des mouvements de colère en pleine crise multidimensionnelle. Cependant, cette pression se trouve moins accentuée dans les zones rurales, déjà préparées à ce genre de situations. Les villages n'ont pas attendu que le taux de remplissage du barrage de Taksebt atteigne un niveau aussi bas pour chercher des alternatives. Il y a plus de trois mois, déjà, que ces derniers se sont mis à la restauration des fontaines traditionnelles pour pallier ce manque attendu. De ce côté, l'eau potable reste rare mais encore disponible pour couvrir le minimum de besoins. Les foyers disposent d'eau tout le temps mais avec une utilisation plus rationnelle. En effet, pour préserver le plus longtemps possible cette ressource vitale, beaucoup de villages se sont mis d'accord pour rationaliser l'utilisation de l'eau des fontaines. Dans certains villages, la répartition se fait par tranche horaire alors que dans d'autres, la répartition se fait par familles. Chacune voit sa tranches horaires programmée pour utiliser l'eau et faire des réserves à la maison jusqu'à son prochain tour. Jusqu'à hier, beaucoup de villages disposaient encore de quantités suffisantes en eau pour passer un mois d'août sans pénuries, mais sans gaspillage non plus.

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