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Trois mastodontes dans le viseur

On offre aux Marocains toute notre base de données et on leur rajoute 100 .000 euros. Même en fermant les yeux, on ne peut se rater quand c’est de sa propre main que l’on se frappe.

«Des têtes vont tomber et des contrats résiliés? Les toutes prochaines semaines seront riches en évènements qui viendront secouer la sphère économique jusque-là confortablement installée dans sa léthargie mortifère», avons-nous sonné le tocsin, le 28 avril dernier, sur ces mêmes colonnes quand on a révélé, en exclusivité, que de graves dérives ont été constatées dans les contrats publics signés avec des entreprises étrangères. La mise en garde du président de la République a été très sévère et il n'a pas mis de gants pour pointer du doigt trois grands mastodontes: une entreprise de téléphonie mobile, Djezzy, et deux sociétés d'assurances, la SAA et la Caar. Le rapport remis au président Tebboune « accuse» ces entreprises économiques nationales d'avoir noué des relations contractuelles avec des entités étrangères, sans considération «économique et stratégique» du pays. Le chef de l'Etat a ainsi instruit le Premier ministre de «bloquer le transfert de dividendes liés à de tels contrats vers l'étranger». Le dossier semble très lourd et si le président a identifié les cibles et les a rendu publiques, c'est que la situation est grave. À titre d'exemple, la SAA, la Caar utilisent depuis 2005 un pro progiciel dit «Orass» d'une société marocaine. En d'autres termes, toute la base de données des ces deux entreprises d'assurances est entre les mains des Marocains à qui ces mêmes entreprises payent la bagatelle de 100 000 euros chaque année pour les frais d'entretien de ce logiciel. Le beurre et l'argent du beurre pour nos voisins qui ne ratent aucune occasion pour nous exprimer leur bellicisme et qui viennent de normaliser leurs relations avec l'entité sioniste. Et l'argument selon lequel ces entreprises ont mis à le disposition d'entités étrangères les données et les informations sensibles qui peuvent porter atteinte aux intérêts et à le sécurité du pays prend tout son sens. Est-il concevable de maintenir un pareil contrat depuis tout ce temps? Pourquoi n'a-t-on pas confié cette prestation à des entreprises algériennes?
Il y a, en effet trop de laisser-aller, de légèreté et de dérives dans la signature de certains contrats avec des entreprises étrangères. Il fallait mettre un terme à cette saignée de l'argent public.
Le président de la République a toujours mis l'accent sur la rigueur dans la gestion et ce pour protéger l'économie nationale. Depuis l'avènement de la crise économique avec la chute des prix du pétrole couplée à la crise sanitaire, l'Algérie compte parcimonieusement ses sous. Chaque dollar économisé est un pas vers une victoire économique pour le pays. La réduction de la facture des importations ainsi que le fait de juguler les surfacturations figurent parmi les challenges que le gouvernement doit relever. La signature des contrats constitue un autre défi pour les pouvoirs publics. Les membres de l'Exécutif et les dirigeants des entreprises publiques sont désormais avertits...

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