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Les assurances comme intermédiaires

Un atout pour booster la Bourse

L’entrée en Bourse des compagnies d’assurances permettrait de restructurer et de stabiliser les transactions, et d’édifier un climat d’échange et de fonctionnement plus attractif.

En profonde phase de régulation et de réforme, le marché financier déploie ses actions vers l'amélioration et la stabilité des ressources, vers la diversité des produits à échanger. À ce titre, l'intégration des acteurs potentiels tels que les compagnies d'assurances, en tant qu'intermédiaire en opération de Bourse se présente comme un gage de crédibilité, susceptible de booster l ‘activité boursière. Dans ce contexte, le Délégué général de l'Union des sociétés d'assurances et de réassurance (UAR), Mberrah, a précisé que «Les compagnies d'assurances jouent un rôle essentiel dans la promotion du marché financier national. En tant qu'investisseurs institutionnels, elles détiennent des ressources financières substantielles, constituées principalement des primes collectées auprès des assurés». Il faut dire que les capacités des compagnies d'assurance résident dans la stabilité et la longévité de leurs portefeuilles. Ce qui renseigne sur l'importance de leurs impacts sur l'amélioration de la dynamique boursière, à travers des engagements conséquents, susceptibles d'affecter positivement l'assise financière du marché financier. Autrement dit, l'entrée en Bourse des compagnies d'assurances permettrait de restructurer et de stabiliser les transactions, et d'édifier un climat d'échange et de fonctionnement plus attractif. Des arguments qui résident dans le fonctionnement même de ces compagnies, qui s'articule autant sur la gestion des actifs, que sur une vision d'investissement portée essentiellement sur le long terme. Ce qui explique en grande partie l'importance de leurs apports au marché financier. Dans ces termes, il apparaît clairement que le passage des compagnies d'assurance au statut d'IOB, représente une avancée inédite en matière de réforme bancaire et financière. Cette dernière véhicule de nouvelles ouverture d'investissement et de placement pour les opérateurs locaux et étrangers, et met en avant l'importance des opportunités de développement qui se confient dans cette évolution, clairement marquée par l'édification de passerelles opérationnelles entre le marché financier et les grands pourvoyeurs de fonds. Il va sans dire que dans cette configuration, l'ensemble de ces actions ne manquera d'avoir des répercussions hautement positives sur la concrétisation des objectifs de la transition économique. De même importance cette évolution concerne également le développement des start-up activant dans le domaine des assurances, les «insurTech», qui auront dans ce sillage un rôle important à jouer dans l'innovation dans les produits d'assurances, et sur leur déploiement sur le marché financier.il va sans dire que le développement du marché boursier en faveur de l'intégration de nouveaux acteurs, tels que les assurances, ne pouvait se faire sans le développement de ces start-up. Ces dernières représentent un gage de modernisation et de rentabilité qui contribue à renforcer les capacités des compagnies d'assurances à impacter le développement et la croissance économique, et par ricochet le marché financier. C'est dans ce sens, que M. Berrah a considéré qu'«il est essentiel d'instaurer un cadre réglementaire adapté et de soutenir les investissements dans les technologies et de sensibiliser les différents acteurs du marché» afin de maximiser l'impact de ces insurTechs, qui contribuent fortement à renforcer l'inclusion financière, en permettant à des populations peu ou pas assurées d'accéder à des services adaptés à leurs besoins». 

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