L'Expression

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Beni K'sila (Béjaïa)

Un deuxième corps de harraga rejeté par la mer

Les éléments de la Protection civile de Béjaïa sont encore une fois intervenus, avant-hier, pour récupérer le corps d'une femme, rejeté par la mer au niveau de Beni K'sila, sur la côte ouest de la wilaya de Béjaïa. C'est la deuxième cas en 24 heures si on compte celui d'un homme dont le corps a été repêché, vendredi dernier, dans la même zone.
Le corps de la femme a été retrouvé dans un état de décomposition avancée sur un rivage rocheux. Il a été transféré à la morgue du CHU Khellil Amrane. Les identités des deux victimes restent, jusqu'à hier, inconnues. La Protection civile de Béjaïa s'était immédiatement déplacée sur les lieux avec les éléments de la Gendarmerie nationale.
Cette dernière a ouvert une enquête pour connaître l'identité de la victime. Serait-ce un des corps des 23 disparus depuis presque une année. Seule une autopsie pourra le révéler. En attendant, il est utile de rappeler que plusieurs familles béjaouies sont sans nouvelles de leurs progénitures qui ont pris le large en décembre dernier.
Des dizaines de jeunes, des Béjaouis en majorité, mais aussi des jeunes venus d'autres régions d'Algérie, avaient tenté de rejoindre l'Europe par bateau via la plage de la côte ouest de Béjaïa.
Depuis le renforcement des contrôles rigoureux sur les côtes ouest d'Algérie, les candidats à l'émigration clandestine se sont rabattus sur les côtes béjaouies.
Profitant d'une baisse de vigilance, les harraga guettent les conditions météorologiques propices à des départs et prendre le large. Mais le renforcement du contrôle des ser-vices des garde-côtes et le dispositif impressionnant mis en place par la Gendarmerie nationale ont freiné un peu ce fléau, d'autant qu'au début du mois de septembre, les services de sécurité ont réussi à mettre fin aux agissements d'un réseau criminel spécialisé dans l'organisation de voyages clandestins d'émigrants vers l'Europe.
22 personnes, dont cinq organisateurs de voyages clandestins, ont été interpellées puis arrêtées, dans le cadre de la prévention et de la dissuasion, sur le terrain, contre toutes formes de criminalité.
Les mis en cause sont originaires de Béjaïa, de Jijel et d'Aïn Témouchent, dont cinq ne sont pas à leur première action dans l'organisation secrète de voyages.

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