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650 Logements LPA d'El Berka Zarga

Un projet dans l'opacité

Entre désarroi et sit-in, les souscripteurs continuent de vivre le calvaire

Les souscripteurs au projet des 650 logements participatifs aidés (LPA) d'El Berka Zarga dans la commune d'El Bouni, ont renoué avec la contestation pour revendiquer une solution à leur problème. Hier des centaines de familles ont observé un sit-in devant le siège de la wilaya d'Annaba, pour dénoncer l'opacité qui imprègne le projet. Un projet lancé en 2013 et dont toutes les démarches administratives et financières ont été réglées. Les postulants à ce segment d'habitat se sont acquittés de la totalité des versements financiers, dans l'espoir de réceptionner leurs logements dans un délai de 2 ans. Or, outre le retard accru dans la réalisation du projet, les souscripteurs se sont retrouvés contraints d'honorer les crédits contractés auprès des banques, pour un logement qu'ils risquent de ne jamais acquérir. La société Turque Karatas, chargée de la réalisation de ce programme, a plié bagage après plusieurs mises en demeure et la résiliation de son contrat en raison du non-respect des délais entre autres. En outre, les responsables de cette société immobilière se sont évaporés en empochant le jackpot, de ce marché honoré à 30% seulement. Aujourd'hui, les 650 souscripteurs, qui ont adhéré à la formule «vente sur plan» sont convaincus qu'ils ont eu affaire à une société immobilière «écran». Certains souscripteurs ont été jusqu'à qualifié le marché d' «arnaque» du fait qu'aucune disposition nécessaire n'a été prise par les pouvoirs locaux. réponses mais en vain. L'affaire a été portée devant tous les responsables qui se sont succédé à la tête de la wilaya d'Annaba et à ce jour la situation est restée dans le flou et nous avec» se plaignent les souscripteurs. Les mêmes interlocuteurs affirment que «notre affaire a été portée à la connaissance de tous les ministres de l'Habitat ayant défilé au département» ajoutant qu' «à chaque fois nous sommes ballottés d'une administration à l'autre par des donneurs d'ordre et un promoteur indélicat». Pour ces souscripteurs, le bout du tunnel et encore loin. D'autant, précise-t-ils, que la nouvelle entreprise désignée exige son paiement avant l'entame de l'achèvement des travaux. Aujourd'hui totalement ruinés, les 650 souscripteurs interpellent le wali d'Annaba afin de mettre un terme à ce qu'ils qualifient de «situation insoutenable». Au-delà, les protestataires lancent un appel au ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville pour prendre en charge leur problème. Seul à même, estiment-ils, de dénouer cette affaire qui n'a que trop durée. «Nous sommes convaincus qu'il est capable de résoudre le problème. Nous avons confiance en lui. Son passage à la tête de l'Aadl a donné ses résultats», ont expliqué, nos interlocuteurs.

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