L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Coopération algéro-nigérienne

Un socle nommé TSGP

L'Algérie demeure un partenaire essentiel pour le Niger et son développement. Le projet du gazoduc transsaharien en témoigne.

Après un léger froid, les relations algéro-nigériennes vont certainement reprendre de plus belle. Une évidence pour deux pays voisins qui, en plus d’une frontière qu’ils ont en partage, font partie d’une une aire géographique commune où se sont tissés des liens ancestraux. Autant de facteurs qui les destinent à une coopération de premier ordre, sur le plan économique notamment. La visite du Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances de la République du Niger, Ali Mahaman Lamine Zeine, tombe à point nommé pour faire un tour d’horizon et voir à quel point l’Algérie demeure un partenaire essentiel pour le Niger et son développement pour lequel elle milite d’arrache-pied. Et sur ce point, comment ne pas évoquer le projet du gazoduc transsaharien dont le Niger est un des acteurs avec l’Algérie et le Nigeria ? Hautement stratégique, il doit assurer le développement socio-économique des régions qu’il va traverser et garantir le développement et la sécurité dans la région. La réalisation de ce gazoduc contribuera incontestablement à l’émergence d’un marché africain de l’énergie, ainsi que la mutualisation du savoir-faire, de la maîtrise technologique et des moyens des sociétés nationales d’hydrocarbures pour le développement d’une industrie indépendante. Le Niger a réaffirmé sa volonté de participer significativement à sa réalisation. Un projet d’envergure internationale, de surcroît que les deux pays ont à cœur de mener à bien. Concernant le partenariat pétrolier, il faut rappeler que la compagnie nationale des hydrocarbures a annoncé, le 8 août, la reprise de ses activités au Niger, à la suite d’une visite effectuée par le ministre de l’Énergie et des Mines à Niamey. Sonatrach et la société nigérienne de pétrole (Sonidep SA) ont également identifié des axes de coopération dans le domaine de la formation et du développement des compétences, ainsi que les perspectives de relance de projets d’envergure, à l’instar du projet de pipeline transsaharien TSGP. Pour ce qui est de la formation, il faut savoir que depuis des années, l’Algérie redouble d’efforts dans la formation pour le Niger. Chaque année, il y a au moins 200 étudiants nigériens qui poursuivent leurs études dans divers domaines en Algérie. Une Association des anciens stagiaires et étudiants nigériens d’Algérie est même née depuis. Depuis la création de ladite association, en 2005, beaucoup de jeunes étudiants ont été aidés pour trouver soit un stage ou un travail dans l’administration publique et privée, a déclaré son président, Sory Boubacar, le 4 juillet 2021 à Niamey. Une reconnaissance qui en dit long sur les relations qui unissent les deux pays. Pour ce qui est du commerce lors de la 35e édition de la manifestation économique de l’Assihar, qui s’est déroulée en janvier 2002 à Tamanrasset, il était question de l’installation d’une commission mixte algéro-nigérienne composée d’experts et d’opérateurs économiques, chargée de l’examen et de l’évaluation des perspectives économiques et commerciales et des opportunités de développement des échanges et de la promotion commerciale entre les deux pays voisins. Gageons que l’opportunité sera saisie pour aller encore plus loin avec le réchauffement des relations entre Alger et Niamey.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours