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Constantine

Une hausse inquiétante

À l’échelle du pays, le nombre de personnes vaccinées par jour est descendu de 280 000, , à moins de 20 000.

L'Algérie affronte une nouvelle vague de la pandémie due à la Covid-19. À Constantine les chiffres sont inquiétants. Une forte hausse est enregistrée, au quotidien, par la DSP, qui mobilise tous les moyens pour garder la situation sous contrôle. Au moins 109 personnes ont été contaminées, hier, dont 31 par PCR et 78 par test antigénique annonce la DSP, dans un communiqué transmis à notre rédaction. Le taux de patients a atteint 11698 cas. La même source annonce le décès de deux malades, pour que le chiffre des personnes ayant perdu la vie à cause du virus soit de 837 victimes.
Le nombre de lits réservés aux personnes atteintes de Covid-19 est de 224. Pour l'heure, 122 sont occupés. En revanche, même si la proportion de personnes qui se sont faites vacciner demeure timide, la direction a enregistré, hier, la vaccination de pas moins de 541 personnes pour que le taux soit de 343 711. On s'attend à une hausse de cas plus importante, selon des spécialistes qui ne manqueront pas de faire appel aux citoyens de s'en tenir aux gestes barrières. L'on note également une hausse chez les médecins et les infirmiers. Les dernières annonces en date remontent au 9 janvier: au Centre hospitalo-universitaire de Batna, dans les Aurès, avec le décès de la cheffe du service de pédiatrie, Saïda Brahimi, âgée de 49 ans, à l'hôpital d'El Khroub, à Constantine, décès d'un agent de sécurité de l'hôpital, âgé de 48 ans; à l'hôpital de Kherrata, à l'est de Béjaïa, mort d'une généraliste; à l'hôpital de Guemar, dans la wilaya d'El Oued, le décès d'une infirmière. Ce sont aussi les médecins résidents qui sont touchés. On note qu'à Douéra, dans la wilaya d'Alger, un jeune résident de 30 ans, spécialiste en rhumatologie, est mort des suites de Covid-19; à Béjaïa, c'est une résidente en neurologie âgée de 33 ans qui a succombé au virus, au cours de la même semaine. Cette tendance à la hausse des cas de décès liés au Covid-19, notamment parmi les soignants, est attribuée au très faible taux de vaccination persistant aussi bien chez les soignants que chez les citoyens. Jusqu'à fin décembre 2021, le taux national de vaccination ne dépassait pas 11%, et était de 28% chez les plus de 18 ans comme l'avait annoncé, Abderrahmane Benbouzid, le ministre de la Santé. Le nombre de gensvaccinés par jour est descendu de 280 000, à moins de 20 000, dont seulement 600 au niveau de la capitale, où vivent environs 5 millions d'habitants. Ce qui reste vraiment très timide. Les citoyens qui ont également rompu avec les mesures de sécurité: port de bavette, distanciation sociale et utilisation de produits désinfectants ne sont pas près a se faire convaincre, malgré ce taux de décès. On est en phase de redouter une saturation au niveau des hôpitaux, comme pour la vague précédente où l'oxygène avait gravement manqué, emportant des centaines de vies. Une pénurie d'ailleurs qui a contraint les autorités à importer de l'oxygène d'autres pays.

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