L'Expression

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Des logements sans portes ni fenetres

Une surprise pour le wali de annaba

Les enseignants de l'université d'El Bouni devront patienter. Leurs logements ont été vandalisés et leurs installations volées, en raison du retard enregistré dans leur achèvement. Situation suscitant l'ire de Djamel Eddine Berrimi, wali d'Annaba, qui a ordonné l'ouverture d'une enquête pour identifier les auteurs de cet acte, qualifié d'inadmissible. La mise à nu de ces actes désolants est intervenue après la publication, sur Facebook, par les enseignants, de photos montrant l'état régnant au niveau des entrées des immeubles et à l'intérieur des appartements. Alors qu'il pensait que les travaux étaient en cours, le wali a été surpris par ces photos d'appartements sans portes ni fenêtres. Pis encore, toutes les installations sanitaires et électriques ont été volées, alors que les équipements des salles de bains et des cuisines ont été vandalisés. En outre, les travaux d'aménagement externe, à l'arrêt, n'avaient repris qu'après l'annonce de la visite du wali. Les vieilles habitudes ont la peau dure. Lors de sa visite d'inspection du projet, le wali a signifié aux services en charge de la réalisation, la nécessité de l'achèvement et la remise de ce quota de logements, au début de l'année prochaine. Le chef de l'exécutif a également insisté sur la nécessité de l'achèvement des aménagements externes et la restauration des unités vandalisées et la restitution de leur contenu, surtout que le projet a enregistré un important retard. Un retard dénoncé, à moult reprises, par les souscripteurs qui se sont, rappelons-le, acquitté de la totalité des versements financiers et de toutes les formalités administratives pour l'acquisition de leurs logements dépourvus de tout raccordement aux réseaux vitaux: eau, gaz et électricité, en dépit de la présence des installations. Aussi, l‘absence de suivi serait la cause principale des actes de vandalisme. Situation contraignant, une fois de plus, l'Etat à puiser dans les caisses du Trésor public, pour réhabiliter ces unités. Une perte de temps, d'argent et d'efforts, sans omettre l'attente des souscripteurs.
Un retard dénoncé par les enseignants bénéficiaires, contraints de louer pour héberger leurs familles. Situation à l'origine de l'instabilité familiale de ces professeurs. Outre l'ouverture d'une enquête, le wali a ordonné que les 70 logements soient remis aux souscripteurs au plus tard début février prochain. En attendant, c'est le wait and see pour les enseignants, en mal de patience.

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