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Développement des zones d’ombre

11.000 projets réceptionnés

«On ne saurait parler de nouvelle Algérie sans le développement de ces régions», avait déclaré le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

La feuille de route tracée pour que ces «clusters de la misère», leurs populations laissées-pour- compte accèdent à un digne mode de vie est lancée. Elle doit corriger le lourd héritage d'une gestion dramatique des affaires du pays, durant ces 20 dernières années, pour réduire de flagrants déséquilibres régionaux. Où en est-on? Plus de 11 200 projets de développement en faveur des zones d'ombre ont été réceptionnés à travers l'ensemble du territoire national a révélé, hier, le médiateur de la République, qui a annoncé le lancement de l'opération de production, par les porteurs de ces projets, diplômés universitaires et porteurs d'idées.
L'opération de production a démarré dans les zones d'ombre, à travers la réception de 11 208 projets sur un total de 24 126 projets financés, d'un coût de 323 milliards de dinars, a précisé Brahim Merad, tout en soulignant que 43 198 projets avaient été recensés à travers 13 515 zones d'ombre à l'échelle nationale. D'où proviennent ces financements? 4 499 micro-activités ont été financées par l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem) sur les 6 809 projets inscrits au niveau de l'Agence, selon le bilan fourni par le chargé de suivi du dossier des zones d'ombre qui fait état de 3 012, sur les 4 032 projets inscrits au niveau de l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (Anade), validés en faveur des zones d'ombre, dans 43 wilayas alors que 278 projets sont pris en charge par l'Agence de développement social (ADS).
Un financement exceptionnel à inscrire dans les annales. «Cette enveloppe financière importante consacrée à la réalisation des projets de développement, dans les zones d'ombre n'a jamais été déboursée auparavant, d'où l'impératif d'exploiter ces fonds pour améliorer les conditions de vie, d'une part et créer des activités garantissant la pérennité de la production, d'autre part, sans oublier les structures de loisirs tels les stades de proximité, les piscines et autres...», a recommandé le conseiller du président de la République, chargé des zones d'ombre. Il faut souligner que des efforts considérables de développement ont été déployés en vue d'améliorer les conditions de vie des populations de ces régions, notamment en termes de raccordement aux réseaux d'AEP et d'assainissement, de réalisation de routes rurales, de salles de soins et d'écoles primaires et de soutien à l'habitat rural. La question de l'électrification et de l'approvisionnement en gaz naturel des zones déshéritées demeure une des priorités du gouvernement. Pas moins de 8 000 zones d'ombre dépourvues de gaz et d'électricité, ont été répertoriées, à l'échelle nationale, par le ministère de l'Energie et des Mines, en collaboration avec le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire. Si tous ces dossiers sont suivis à la loupe pour sortir les zones d'ombre du noir à la lumière il faut noter que leur concrétisation ne représente pas une fin en soi. Ces régions ne manquent pas en effet, de potentialités qui ne demandent qu'à être valorisées afin qu'elles puissent répondre aux besoins de leurs populations, à condition de lever les entraves auxquelles elles sont confrontées. Toutes les mesures nécessaires pour une bonne coordination au niveau des wilayas dans l'objectif de définir les zones concernées qui pourraient devenir des régions pilotes encourageant les populations à la création de leurs propres activités en fonction des capacités de chaque région, ont été prises, a assuré le médiateur de la République. Un processus est mené à travers des mécanismes de soutien et en coordination entre les différents départements ministériels concernés tels que l'agriculture, les start-up, le travail et la sécurité sociale, et le tourisme pour concrétiser ces projets de développement, a affirmé Brahim Merad, ce qui doit répondre au voeu du président de la République. «On ne saurait parler de nouvelle Algérie sans le développement de ces régions», avait déclaré Abdelmadjid Tebboune. 

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