L'Expression

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Bir Mourad Raïs, un lundi: un peu de tout

Lundi dernier, soit le 2 septembre 2024, le tribunal de Bir Mourad Rais, (cour d'Alger) connaissait une animation particulière.
En effet, lorsqu'il y a l'audience correctionnelle du jeune président, Raouf Belbouza, dont les rôles dépassent souvent l'entendement, il y a généralement des va- et- vient agaçants.
Ajoutez-y les nombreuses, lourdes et lentes présentations chez le procureur de permanence, parfois, relayeées par le juge d'instruction, qui est chargé de trier, avant de qualifier les délits, et vous comprendrez aisément, tout ce charivari! Au guichet unique, c'est la mobilisation générale. Trop de monde pour un étroit guichet unique, fait que les chefs du tribunal, ainsi que le greffier en chef, sont à leur tour, sur leurs gardes.
A signaler cette mauvaise habitude des citoyens à ne se présenter aux guichets que durant la matinée.
Dans certaines juridictions, les après midi, le personnel n'a pratiquement rien à faire. Ce qui n'est pas le cas des tribunaux du centre du pays, qui ne savent pas ce que c'est, que terminer tôt!
A Bir Mourad Raïs, cette situation dure depuis plusieurs décennies, surtout que la population grossit d'année en année.
A quand l'utile nécessaire ouverture du tribunal de Bouzaréah, qui allègerait ainsi celui de Bir Mourad Raïs. Continuons de rêver!
L'après- midi, vers les quatorze heures et quelques, le juge de la 4ème chambre entendait les prévenus de divers délits, dans un climat attachant. Il n'y avait qu'à constater le moral de certains d'entre eux, pour avoir une idée où et face à qui, ils venaient d'être entendus! Il est tout aussi vrai que l'attitude, le comportement des trois juges d'instruction, étaient le reflet de ceux du jovial doyen de juges d'instruction, Abdessalam Bouremani, qui aurait besoin de se reposer, lui, qui a trimé l'été dans toute sa «laideur humide»!
C'est ainsi que durant l'audience de Belbouza, le juge du pénal, deux conseils n'étaient pas bien, mais alors, pas du tout.
En effet, leur client est en «abusive» détention provisoire, vidant ainsi son mandat d'arrêt. Et pourquoi donc Me Nassima Aïd, l'avocate de Cheraga, et Me Fateh Zenitache, le défenseur d'Alger sont ainsi perturbés?
La réponse est pénible car leur gus est en détention depuis plus de huit semaines, à cause de l'égarement de son dossier!
«Nous verrons la semaine prochaine, si le dossier reste introuvable, il aura sa liberté provisoire!» a promis le magistrat qui a compris les soucis des robes noires.

De Quoi j'me Mêle

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