L'Expression

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Comment avoir les ripoux?

Depuis le temps que les citoyens rêvent d'assister aux débats en correctionnelle, mettant en scène des magistrats ripoux, pris en flagrant délit d'actes répréhensibles, dans un restaurant de l'algérois, aucun doute ne fut pris en considération par les présents. pas ceux qu'on attend au tournant. Le dernier exemple remonte au fameux président de la défunte unique chambre administrative d'Alger, Ahmed exécuté en bonne et due forme pour avoir dit non à un homme de main du ministre de l'époque, qui ne demandait pas plus que d'enlever le parti du FLN, au secrétaire général, qui avait une autre vue de la gouvernance du pays. La machine infernale, s'y est prise autrement pour ôter le parti du FLN, et s'était alors abattue sur le malheureux magistrat qui vit le ciel lui tomber sur la tête, ni même trouver la queue pour s'y accrocher. On le jugea hors de la compétence judiciaire pour montrer aux proches et aux fans d'une justice propre, que la justice était la même pour tous. Mais à la décharge de ces juges et procureurs d'une autre ère, rappelons que tous les commis de l'État, oui tous étaient malmenés et gare à tous ceux qui osaient « l'ouvrir»! Ce serait alors un déluge d'ennuis à ne pas en finir pour les éternels mécontents, pas du régime mais contre ses pratiques. Oui, les remontrances, les blâmes, les eng... et autres décisions disciplinaires ne manquaient pas. Et comme chaque fonctionnaire, chaque commis de l'État ressent des «brûlures» au fond de l'estomac contenant du «foin», tout ce qui vient du système en place, ou de ses sbires marque les esprits, gèle l'initiative et immobilise toute entreprise à venir. Alors, comment faire pour mettre un terme aux agissements des juges ripoux? Ce n'est certainement pas et seulement l'affaire exclusive, du ministre de la Justice, des chefs de cour, de l'inspection générale et de la chancellerie. Or, comme l'affirme Mourad Sid Ahmed, le procureur général de la capitale, «il faut aborder la situation avec beaucoup d'objectivité, énormément d'objectivité et éviter les stériles envolées qui ne mènent nulle part». Quoique la corruption soit difficile à combattre... lorsque la volonté politique est out! Or, nous affirme-t-on, la volonté y est! Est-ce la fin de l'immunité des ripoux? Pour ceux qui connaissent la «raisonnable» hargne de Abderrachid Tabi, c'est plus que sûr! 

De Quoi j'me Mêle

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