L'Expression

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Mila

Déboires d’un père de 9 enfants

Vivant dans des conditions déplorables, ce fellah de la région d’El Ansa dans la localité de Tassala Lemta, dans la wilaya de Mila, mène un combat depuis 30 ans pour ses droits et ceux de sa famille.

À l'origine de son malheur, l'APC de sa commune, qui, pour des raisons d'intérêt public, décide de l'exproprier d'un terrain de 1 527m2, pour la réalisation d'un chemin de wilaya devant le traverser, malgré son refus du fait qu'il n'a jamais été indemnisé à ce jour. La victime a intenté des procédures pour ses droits en appel, que la justice a accepté en faveur de ce père de 9 enfants dont 7 filles, aujourd'hui vieux et pouvant à peine marcher. Son affaire a d'ailleurs fait l'objet de plusieurs articles sur les colonnes de la presse régionale et nationale, qui ont eu à dénoncer «le déni et la répression dont il fait l'objet, ainsi que sa famille qui occupe une maison datant de l'ère coloniale qui menace ruine». Durant son combat, lourd et conséquent, ce fellah, Messai Fodhil, a frappé à toutes les portes en adressant même des requêtes aux plus hauts responsables de l'État pour lui restituer ses droits, en vain. La victime s'est vue, même, suite à ses démarches, privée d'eau, d'où une nouvelle plainte qui sera déposée, par laquelle il a obtenu gain de cause en présence d'un huissier de justice. Malgré cette décision de justice, l'eau lui sera coupée de nouveau une foi l'auxiliaire de justice parti. C'est un ex-garde communal qui est à l'origine de cet acte condamnable.
La victime a, encore une fois, sollicité la justice qui s'est exprimée en sa faveur après les menaces du même garde communal qui sera, d‘ailleurs, condamné par le tribunal de Constantine, à 3 mois de prison avec sursis et à rétablir la victime dans ses droits en rétablissant l'eau indispensable à l'irrigation de sa culture. Ce n'est pas fini. L'APC aurait introduit un procè- verbal, selon lequel la victime aurait signé un document dans lequel elle reconnaît avoir accepté une somme de 12 millions de centimes contre l'expropriation de son lot de terrain. Aussi, a-t-elle introduit une nouvelle plainte auprès de la justice et nié tout de ce procès-verbal dont elle n'a jamais entendu parler. Le vieil homme nous a fourni toutes les pièces des procédures qu'il a entreprises et envoyé les mêmes documents au médiateur de la République qui lui a fait la promesse de rétablir les faits... 

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