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Intempéries à Annaba

Entre soulagement et désagréments

Tel un service de contrôle, Dame nature, dans sa générosité pluviale, a mis à nu tous les défauts du bricolage, notamment en matière de travaux publics.

Après un été suffoquant, les agriculteurs sont heureux d'entamer l'année agricole. Pour les agriculteurs, le moral est au beau fixe,mais pour les habitants de Annaba, le moral est dans les chaussettes.
Il suffit de faire un petit tour dans les rues de la Coquette pour comprendre l'état d'esprit des habitants. Bien qu'elles aient soulagé les agriculteurs de la région, les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la wilaya d'Annaba dans la nuit de dimanche à lundi ont eu leur lot de désagréments. Tel un service de contrôle, Dame nature, dans sa générosité pluviale, a mis à nu tous les défauts du bricolage, notamment en matière de travaux publics. La circulation a été ralentie sur les principaux axes routiers et bloquée sur certaines routes secondaires, à savoir les chemins de wilaya et vicinaux. Un total désagrément, ont affirmé plusieurs automobilistes du centre-ville.
De part et d'autre des Routes nationales, dont la RN16 et la pénétrante Est d'Annaba, la circulation était invivable en raison des nids-de-poules. Une situation qui risque de perdurer en raison de la persistance des intempéries et des vents violents dépassant par moment les 70 km/h. Ce sont surtout les quartiers et cités situés en dessous du niveau de la mer qui en sont les plus touchés. À l'image du quartier populaire
La Colonne où les eaux de pluie ont stagné, en raison des avaloirs bouchés par des ordures et autres détritus. Idem à la cité Auzas où les piétons ont été contraints de marcher dans les flaques d'eau.
Dans un décor de déjà-vu, le constat est pareil au boulevard Didouche-Mourad et ses artères. L'état piteux de la chaussée et des trottoirs fait pitié en dépit des dispositions prises par les services de l'assainissement et de l'hydraulique. Stations de relevage, renouvellement et redimensionnement du réseau d'évacuation des eaux, entretien périodique des avaloirs et autres dispositifs n'en sont pas venus à bout.
Au boulevard Emir Abdelkader, les travaux de remplacement des conduites endommagées, par de nouvelles, dont le diamètre avoisine les 2 mètres, tardent à s'achever.
Un chantier lancé depuis plus d'une année. Il faut dire que les montants colossaux dégagés pour la réhabilitation des routes et réfection des trottoirs, reste en dessous de la qualité et des normes requises. Pour les habitants de plusieurs cités et quartiers d'Annaba, l'état des lieux est encore plus lamentable que jamais. «Des travaux jamais achevés, des opérations de bitumage à la va-vite, en témoigne le bitumage des arbres, ainsi que la pose de nouvelles buses», déplorent certains passants.
Au-delà, s'ajoute la lenteur des chantiers partout dans la ville, occasionnant des difficultés de déplacement pour les piétons et les automobilistes. Autant de vecteurs favorisant les inondations.
D'ailleurs, le spectre des intempéries de janvier 2019 ayant provoqué des inondations dans plusieurs zones de la wilaya d'Annaba et des dégâts au complexe Sider El Hadjar et au téléphérique, dont l'un des pylônes s'était effondré en raison du glissement de terrain, plane toujours. 

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