Jeu dangereux
De nos jours, ce grave phénomène, qui faisait plutôt sourire, il y a bien longtemps, devrait complètement disparaitre, car avec les mauvais, et dangereux trafiquants de came, ou pire, les enlèvements de gosses, ou autres crimes qui ne disent jamais leurs noms, les «alerteurs», seraient bien plus que des alerteurs. Ils seraient alors, des complices «involontaires» desdits crimes cités plus haut. «Déjà que les éléments des services de sécurité, éprouvent mille et une difficultés à retrouver un criminel en fuite.
À l'infernale et insupportable circulation routière, viennent s'ajouter les astuces de tous genres, des criminels, auteurs de très graves méfaits, tels le transport clandestin de drogue, ou d'enlèvements d'enfants, de transport de devises ou de fausses monnaies, etc.
Pourquoi donc s'acharne-t-on sur l'action quotidienne de nos vaillants services de sécurité? Est-ce une culture léguée par nos ainés qui ont vécu l'amertume des «flics- fringaouis» du sombre et parfois sanguinaire temps, de la colonisation?
Peut-être bien, mais les colonialistes français ont quitté le bled il y a maintenant plus de 60 ans. Les policiers et les gendarmes sont nos propres enfants.
Alors? Aidons-les, au lieu de placer sous leur plante des pieds, des haies d'épines.» annoncé, le verbe clair et le ton haut, le représentant du ministère public, au cours de son bref mais tranchant réquisitoire. D'ailleurs, il réclamera sans état d'âme une peine maximale, comme prévue par l'article du code de la route n° 84-09/03.
«Toute personne qui possède ou utilise, à quelque titre que ce soit, un dispositif ou une machine désignée soit pour détecter la présence d'outils servant au contrôle des infractions à la législation soit punie d'un emprisonnement de deux ans (2) à six mois (6) et d'une amende 20 000 DA à 50 00 DA, ou l'une de ces deux peines. Et la réglementation relative à la circulation ou à l'entrave à son fonctionnement, et cet appareil, ou cet engin, sera confisqué.».