Kouici balle au pied...
Lorsqu'un magistrat aborde un sujet propre à la magistrature, il y a en l'air, comme de la certitude, car il y va de la crédibilité de la justice, et ce que dit un juge est «sacré» puisque la justice algérienne repose sur les dires d'Omar Ibn El Khattab (Qu'Allah l'agrée) dans un admirable pamphlet, affiché dans toutes les juridictions. C'est ainsi que lors de la récente journée d'études organisée par la Ccour d'Alger, Wald Kouici, le président de la section, correctionnelle du tribunal d'El Harrach, a fait une remarquable intervention dans laquelle, en tant que jeune magistrat, a expliqué en long et en large, les grandes lignes arrêtées par la tutelle pour ce qui est des éventuelles «triches» lors des examens qui approchent à pas de géant. Kouici a bien expliqué dans un langage simple à portée des parents d'élèves, d'abord, du reste des citoyens ensuite. «La répression ne vient bien qu'après la prévention!» a surtout articulé le jeune magistrat qui voulait probablement signifier aux non-initiés, que la justice est là, à veiller sur la régularité des examens, de tous les examens. À tous les niveaux, la «triche» est combattue, et ce, depuis très longtemps. La vigilance des services du ministère de l'Éducation nationale, ne suffira jamais. Et, les coups de «klaxon» du ministère de la Justice, eux, via la tenue de la journée d'études organisée par le fantastique duo de chefs de la Cour d'Alger auront été un sévère avertissement à tous les fraudeurs de tous bords. C'est pourquoi il faudrait saluer cette heureuse initiative, comme l'a si fort bien souligné Walid Kouici, qui devrait éloigner les pires sorciers et tricheurs de bas niveau d'examens!