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Assemblée populaire communale de Béjaïa

La crise persiste

La crise qui secoue l’Assemblée populaire communale de Béjaïa connaît un nouvel épisode dans ce feuilleton, qui défraye la chronique régulièrement.

Entre une majorité d'élus et l'exécutif par intérim, le conflit se poursuit interminablement pour se traduire une nouvelle fois par le boycott de la session extraordinaire de l'Assemblée, convoquée pour dimanche dernier. Une majorité de 17 élus, issus de différentes tendances politiques que compte cette assemblée, ont refusé de prendre part à la dernière session extraordinaire convoquée à la veille du mois sacré. Décision «surprise», organisée «en violation totale du Code communal, l'opposition au sein de l'Assemblée populaire communale de Béjaïa, indexe le secrétaire général de la commune «censé être le garant de la réglementation et du respect de la loi, obligeant la tenue d'une session ordinaire tous les deux mois». Invités à une session extraordinaire, les élus de l'opposition n'ont été informés que la veille et en plein week-end sans avoir même pas eu le temps de consulter les conclusions des commissions, encore moins de se concerter avant l'ouverture de la session. De quoi plonger dans le doute et la méfiance une opposition qui est restée en alerte depuis la nomination de l'actuel maire par intérim Abdenour Tafoukt (FFS), en remplacement d'Aziz Merzougui également FFS, suite à une suspension par le wali pour cause de «démêlés» avec la justice. Il n'est d'ailleurs, pas le seul à faire l'objet de poursuites judiciaires. Trois autres élus, un vice-président ainsi qu'un autre élu, ont été suspendus par le wali pour une histoire de gestion des fonds du comité des fêtes de la ville de Béjaïa. Pour rappel, l'ex-maire et 11 autres responsables (élus et administrateurs) ont été condamnés récemment en première instance à des peines allant de un à 3 ans de prison ferme. Depuis le 29 novembre 2020, aucune session de l'Assemblée n'a été tenue et ce n'est pas faute d'insistance de l'opposition, qui en a fait demande à deux reprises, notamment à la faveur du tremblement de terre qui a frappé en mars dernier la région, mais également devant l'urgence de l'adoption du budget primitif 2021. L'opposition s'en lave les mains du retard dans l'adoption du budget primitif 2021, qu'elle impute au maire.

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