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Tigzirt et son plan de circulation estival

La même histoire se répète chaque année

Depuis quelques années, beaucoup de voix s’élèvent pour suggérer des propositions et des solutions …

Tigzirt, ville du littoral de la wilaya de Tizi Ouzou, reçoit chaque année, durant la saison estivale, quelque six millions de visiteurs. Les chiffres sont donnés par la direction du tourisme et de l'artisanat de la wilaya. Aussi, dès le début de l'été, surtout les week-ends, la ville calme et vaste en hiver, devient exiguë et bruyante. Ce week-end, il a été constaté qu'en matière de circulation automobile, rien n'a changé. Aucune amélioration n'a été constatée par les visiteurs. Comme chaque année, les automobilistes qui affluent vers les plages de cette ville antique, se retrouvent pris au piège des embouteillages monstres qui se forment dès les premières heures de la matinée.
Aussi, depuis quelques années, beaucoup de voix s'élèvent pour suggérer des propositions et des solutions pérennes au problème des embouteillages et de l'absence de parkings. Pour le premier, une solution est évoquée depuis quelques années mais elle demeure encore au stade du mûrissement, au risque qu'elle moisisse avant d'être concrétisée. En effet, la ville de Tigzirt nécessite un nouveau plan de circulation, afin de la rendre fluide, surtout en ces mois estivaux. Un plan de circulation qui puisse désengorger la ville et surtout l'avenue du port. Ce petit tronçon, qui longe le port et la grande plage, est à sens unique. Durant l'été, les citoyens réclament sa fermeture à la circulation automobile afin de permettre aux familles de circuler à pied. Mais cette proposition n'a jamais été appliquée. Pis encore, le tronçon est ouvert à la circulation automobile. Ce qui fait que ni les automobilistes ni les familles ne peuvent circuler tranquillement. C'est un véritable calvaire que de traverser ce tronçon à pied ou en véhicule. Toujours dans l'optique de rendre la circulation fluide, des voix s'élèvent pour proposer des parkings à étages aux différentes entrées de la ville, ce qui va permettre aux visiteurs de circuler à pied dans la ville. Mais, hélas, ces propositions ne reçoivent aucun écho des services concernés. à chaque saison estivale, au lieu d'améliorer l'offre touristique, la ville devient insupportable. Les visiteurs qui viennent retournent déçus par ces nombreuses tracasseries qui viennent se rajouter aux prix exorbitants appliqués par les commerçants et les loueurs de parasols et les squatteurs de parkings. En effet, les visiteurs sont, comme chaque année, contraints de payer une bouteille d'eau entre 50 et 100 dinars. Un parasol avec chaises coûte entre 900 et 1 000 dinars, alors que pour garer sa voiture n'importe où en ville, le visiteur doit débourser 150 dinars.
Enfin, il convient de rappeler que le plan de circulation est une nécessité vitale pour la vocation touristique de la ville de Tigzirt. Au moment où les autres villes du littoral améliorent la qualité de leur offre touristique et travaillent pour rendre le séjour des visiteurs le plus agréable possible, l'antique Iomnium ne peut même pas lui proposer un lieu où laisser sa voiture.

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