L'Expression

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Lorsque Bahia Allalou régnait sur Hussein-Dey!

Lorsqu'en 2002, la jeune et déjà ambitieuse juge du siège, fut nommée au tribunal d'Hussein-Dey (cour d'Alger), la fameuse réforme de la justice, n'avait que deux ans, et le secteur de la justice était le «parent pauvre» de toutes les institutions de l'Etat.
C'est pourquoi Bahia Allalou, la fraiche magistrate crut en sa bonne étoile, puisqu'elle venait de commencer sa brillante carrière de magistrate, au tribunal d'Hussein-Dey (cour d'Alger), là où vécut le dey Hussein, durant tous les étés qu'Allah créa, jusqu'au jour où il fut chassé d'Alger en juillet 1830 et quelques... Là, sur place, avec un respect pour tous, elle connut des centaines de collègues qui passaient, le temps de deux ou trois bises d'hiver et puis s'en allaient! Elle entendit plaider, des milliers d'avocats, constitués par des milliers d'inculpés, puis de prévenus et d'accusés en criminelle, lorsque volontiers le calendrier la «poussait» à rejoindre le Palais de justice d'Alger, où se tenaient les audiences criminelles, puis à partir de 2005, la cour sise, place «Emiliano Zapata» au «Ruisseau»-Alger! Tous les mercredis de l'année, Bahia Allalou était là, durant 19 ans de suite, matinale, veillant à ce que les inculpés soient là, les détenus en tête, car, elle voulait, à chaque fois en finir avec eux, pour voir repartir les détenus relaxés chez eux, ou les condamnés, retourner en taule, le soir! Elle ne s'est jamais départie de sa vocation, à n'appliquer que la loi, sans état d'âme, ni remords, mais avec la terrible sensation de n'avoir fait, honorablement, que son boulot! Comme elle était une enfant de la capitale, elle comprenait aisément les jeunes, leurs bêtises et leurs tourments.
Elle ne tombait jamais dans l'interventionnisme gratuit! Elle se laissait aller parfois au «coeur d'or», en accordant les circonstances atténuantes les plus larges, en vue d'éviter de faire de ce délinquant primaire, un délinquant tout court! Voilà un témoignage à mettre sur le compte d'Allallou, la jeune et décidée juge du siège qui commença par la section «statut personnel», où elle ne s'éternisa pas! Elle s'est vue confier la rude section correctionnelle par Malika Djabali, la vivifiante présidente du tribunal. Elle se frotta de suite aux délinquants d'El Makaria, de Garidi, l'Appreval, de Jolie Vue, de «Brossette», d'El Afia, de Sorécal, du «Plateau des Annassers-Kouba». Elle s'est vue prier de prendre à plusieurs reprises, les commandes du tribunal, lorsque la chancellerie ne trouva pas une pointure à placer à Hussein-Dey, un tribunal qui avait déjà à l'époque, la stature d'une cour de l'intérieur du pays. Bahia Allalou est finalement montée à la Cour suprême, rendre service aux justiciables en manque de justice, dans les cours et tribunaux, jamais fournis en parfaits magistrats!

De Quoi j'me Mêle

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