L'Expression

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Que faut-il faire avec eux?

Qui ne connait pas le plateau des Annassers-Kouba (Alger), le fameux chantier dont aucune institution n'en veut! Au milieu des années 1980, on décida dans la précipitation, d'aménager un supermarché à 30 mètres de la sûreté urbaine d'El Afia et à 40m de la cité El Feth, qui fait face au ministère des Affaires étrangères. Les travaux allaient cesser avec l'avènement de la décennie noire. Depuis maintenant près de 40 ans, ce chantier sert à n'importe quel individu, sauf à ceux qui peuvent en faire quelque chose de rentable. Le dernier projet était d'en faire en 2012, le Ministère de la Justice, mitoyen de celui des Affaires étrangères. En 2014, le nouveau ministre a refusé cette double honte et de le mettre à la disposition du Premier Ministère qui n'a pris aucune mesure pour préserver les lieux. Livrée aux quatre vents, sous les yeux impuissants des gars du 14ème arrondissement, cette bâtisse de plusieurs ha, allait connaître d'étranges résidents, dont nos frères du Sahel, arrivés en grand nombre.
Et comme la nature a horreur du vide, voilà que nos amis africains des pays voisins entrent sans inquiétude dans le refuge envoyé par le ciel! Les résidents du coin alertent tous les services de sécurité sans arriver à déloger les indus occupants. Il a fallu 10 jours, avant l'arrivée du mois béni, pour que le procureur de la République du tribunal de Hussein Dey (cour d'Alger) le magistrat «debout», alerté en catastrophe par un habitant de Kouba, déplace en masse les policiers qui nettoyèrent les lieux en deux temps, trois mouvements! «Voilà, par exemple des prémices de la Nouvelle république chère aux dirigeants su pays. Oui, monsieur, c'est cela l'autorité! Frapper au bon moment!», nous a confié un banlieusard de Kouba, très heureux du départ des résidents au «noir»! Hélas! Trois fois hélas! Au huitième jour de jeûne, nos voisins du Sud sont de retour, sur les lieux-mêmes! Alors? Que faire? Interpellé par une dame énervée par la gênante présence de ces gens, un brigadier-chef en uniforme de la Dgsn, s'exclama: «Bon, nous allons les déloger. Pour aller où?» Nous ne saurions vous affirmer si c'était bien un policier qui a eu cette malheureuse remarque, ou un avocat commis d'office! Mais, bon sang, vous voulez changer la situation qualifiée de chaotique? Alors, passez à l'action, non pas en jetant dans les geôles, de pauvres bougres, en mal de défoulement, mais en faisant respecter les lois de la (Nouvelle) République!!! Enfin, à titre de tirage de l'alarme, que les services du Premier ministère prennent en charge la clôture du chantier, une clôture délabrée et déchiquetée, laissant des trous béants, par où passerait un troupeau d'éléphants à la recherche d'herbe croustillante et comestible à souhait!

De Quoi j'me Mêle

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