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Oran

Tosyali se met à l’oxygène médical

Dans une action aussi bien humanitaire que citoyenne, 150 médecins, résidents en France, se sont mobilisés et répondu au devoir national.

Vouloir c'est pouvoir, il suffit de se mettre à la besogne. Si la géante marque italienne, Ferrari, s'est mise, dès le début de la pandémie ayant sévèrement frappé l'Italie, à fabriquer les masques protecteurs, les bavettes et le matériel médical, l'aciérie algéro-turque, Tosyali s'est, pour sa part, mise de la partie en apportant son soutien aux efforts déployés par les pouvoirs publics en fabriquant l'oxygène médical. Cette annonce, tant heureuse, est faite par le membre du conseil d'administration de ladite usine implantée à Bethioua, Alep Touissi, annonçant par la même la production quotidienne d'une quantité de 45 000 litres d'oxygène. La même source a indiqué que l'aciérie de Bethioua «s'est lancée dans la fabrication dudit produit tant recherché depuis 20 jours et ce, dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus Covid-19», soulignant que «la direction de l'usine a, en ce sens, ratifié une convention avec le ministère de la Santé. La même source ajoute que «l'aciérie alimentera pas moins de 34 hôpitaux répartis un peu partout dans le territoire du pays dont, entre autres, les hôpitaux d'Oran». L'aciérie n'a pas, selon la même source, lésiné sur ses efforts pour s'impliquer dans la situation en mettant son stock d'oxygène, estimé à 100 000 litres, à la disposition du secteur de la santé. «Nous sommes avant tout une entreprise aussi sociale», a expliqué ledit membre du conseil d'administration, soulignant au passage que «notre usine, qui est algérienne, se mettra au ser-vice de l'Algérie et des Algériens». En un laps de temps aussi rapide, l'Algérie est frappée de plein fouet par la hausse vertigineuse du nombre de contaminations au Covid-19. Les bilans quotidiens ont quintuplé ces derniers jours, franchissant le cap de 1200 infections, en plus de l'augmentation du nombre de décès qui s'élève, en plus de la hausse des hospitalisations en services de réanimation. L'oxygénation des malades devient d'autant plus nécessaire que le produit en question est subitement frappé par la disette, vu son utilisation imposée par la nouvelle souche de la Covid-19, le variant Delta. Ce dernier attaque principalement les poumons et provoque des difficultés respiratoires. Plusieurs centaines de personnes n'ont pas été épargnées, d'autres, souffrent des complications liées à cette maladie, d'où le besoin croissant en la matière. Entre-temps, les réservoirs se vidaient rapidement à telle enseigne que l'on a viré brutalement vers «l'asphyxie». Cette situation, ayant rapidement pris des proportions alarmantes, a sérieusement impacté l'ensemble des hôpitaux. Ces derniers, pleins à craquer, manquent de moyens leur permettant de faire face à une situation subite. 

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