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A la rue Mostaganem

Un immeuble s’effondre : 3 blessés

Le bâtiment était squatté par des indus occupants dans le but d’être recensés et relogés.

«Trois blessés dont un jeune homme de 21 dans un état de choc psychologique», est le bilan de l'effondrement des escaliers d'un immeuble menaçant de s'effondrer à tout moment situé dans la rue Mostaganem, dans le centre- ville d'Oran», a affirmé la cellule de communication près la direction de wilaya de la protection civile d'Oran. La même source a ajouté que «les blessés ont tous été évacués vers l'hôpital d'Oran». Le drame a, selon la même source, été enregistré dans le début de la fin de la journée de samedi». Dépêchés sur les lieux, les sapeurs- pompiers ont dî mobiliser le gros cde leurs moyens de sauvetage qu'ils ont déployé sur plusieurs fronts de bataille qu'ils ont enclenchés dés arrivés sur le champ du drame. Les interventions ont, selon la même source, duré plusieurs heures durant lesquelles les sapeurs- pompiers ont, de prime abord, jalonné les lieux avant d'interdire tout accès aux tierces personnes, hormis les spécialistes, la sécurité des personnes et des lieux oblige, étant donné que ledit immeuble est situé dans le centre-ville d'Oran. En tout, près de 80 agents, 6 camions d'interventions, 4 ambulances, des équipes spécialisées et des équipes médicales ont été mobilisées et déployés dans cette opération dont les différents rounds ont été guidés et supervisés par la personne du directeur de wilaya de la Protection civile, le colonel Mahfoud Souiki. La bâtisse est, selon les services techniques, en péril; classée dans la zone rouge. Elle a été désaffectée et évacuée de ses occupants vu l'état dégradé dudit bâtiment, ces derniers ont été relogés dans le cadre des différents dispositifs de l'aide aux familles mal logées. Le même bâtiment a de nouveau été squatté par des indus occupants dans le but d'être recensés et relogés. Nombreux sont les effondrements enregistrés depuis pratiquement prés de 20 ans, ces derniers s'inscrivent très souvent au dossier du vieux bâti. Les éléments de la direction de la Protection civile sont sur le qui- vive permanent ces dernières années intervenant à chacune des alertes données et mobilisant très souvent de gros moyens. Il est vrai que la situation a été alarmante dans le début du 3e millénaire avant que celle-ci ne soit atténuée à la faveur des mesures expéditives très souvent fructueuses prises dans le cadre du relogement des occupants du vieux bâti et de l'habitat précaire. Cependant, la solution définitive est, contre toute attente, encore loin d'être marquante. Sinon comment interpréter le fait que plusieurs familles occupent illicitement des immeubles qui ont été vidés de leurs occupants? Dans plus d'un cas, les services municipaux optent pour des solutions temporaires en obstruant, dans certains cas, les accès de ces immeubles à l'aide des murs ne résistant pas très souvent aux coups de grands marteaux des squateurs arrivant en nombre pour réoccuper les lieux en tant que squatteurs. Mais la solution radicale a été apportée par la wilaya d'Oran qui a décidé de raser entièrement des immeubles ne pouvant aucunement faire l'objet d'une quelconque opération de récupération. Le cas édifiant est à relever dans la rue des Jardins, de Derb et de Sidi El Houari. Le bulldozer a anéanti définitivement ces bâtisses ayant amoché la cité. Il en est de même pour le gigantesque bidonville de Ras El Ain situé dans le contrebas de la ville d'Oran et du somptueux site touristique du Mont de Murdjadjou.

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