L'Expression

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Un renvoi et des attentes aux...

Lundi dernier, 9h15', le pôle pénal financier et économique près le tribunal de Sidi M'hamed-Alger, était quasi prêt à tenir un sensible dossier, la salle est clairsemée, car les initiés ont senti le 3e report du procès de la plus jeune ministre de la dernière ancienne décennie. Kamel Ben Boudiaf, le longiligne et sympathique juge du pénal, appela les 15 inculpés des fortes et graves inculpations, avec une, en béton, concernant la principale inculpée dans ce dossier, Houda-Imène Feraoun, l'ex-ministre de la Poste et des Télécommunications du gouvernement Noureddine Bedoui, est poursuivie pour des chefs d'inculpation liés à «la dilapidation de deniers publics», «l'octroi d'indus privilèges» et «l'abus de fonction». Le client de Me Karim Salmi, l'avocat de « Saïd Hamdine» (Alger), semble plutôt serein, car, non seulement, il est sûr de lui, mais encore, étant un cadre hors pair de la technologie moderne, il sait très bien, mieux que quiconque, ce que représente pour cette catégorie de hauts techniciens des technologies, le «touche à l'interdit»! Ce jovial enfant des terres steppiques de la sublime Laghouat, père de trois beaux enfants, pense fort que la justice saura dégoter la vérité, celle qui lui permettra de recouvrer, très tôt, même, son aura! La vingtaine de «robes noires» sont là, debout, attendant que le jeune et plutôt serein, juge finisse sa démarche. Il est, semble-t-il bien parti, pour en finir avec ce dossier, mais les aléas du respect des procédures voudront que ces joutes soient (encore) une fois reportées, pour après-demain, le temps pour le parquet de convoquer l'interprète sino-arabe, car il y a dans ce méli-mélo judiciaire, une histoire de présence d'une société chinoise! Certains présents sont contrariés, mais ils font avec, et donc, font, comme le disent les patients face à une situation qui les dépasse, «bon coeur, contre mauvaise fortune»! Me Badreddine Khemili est heureux, car, ce 4 octobre il n'était pas pour ainsi dire, dans son élément, Me Nabil Ouali, le conseil de Feraoun, se tient bien loin du banc réservé à la presse, méfiant qu'il est, car les débats n'ont pas encore débuté! Me Salmi est, lui, au contraire, décontracté. Il se tient aux côtés de son client, qu'il couve presque, car, convaincu de son innocence! Le moment venu, il étalera l'innocence de cet énarque! Me Chérif Lakhlef, lui, ne tient pas en place, et pour cause! Pour le moment, il pense beaucoup plus au devenir de son client, qu'aux prochaines décisives élections du bâtonnat d'Alger. Les autres inculpés et témoins sont dubitatifs. Il y avait de quoi! Avec toutes les chansonnettes que l'on entend, dans les travées du Palais de justice, il y a de quoi se couvrir d'un drap en «acier trempé»! Et puis, cette expression galvaudée de « justice du téléphone», qui siffle dans les tympans de certains inculpés, sûrs de leur innocence, continue de polluer l'air déjà pestiféré par l'infinie humidité qui habite les lieux! Mais là, l'impartialité et l'intégrité de Kamel Ben Boudiaf, le juge unique de ce procès, saura remettre les pendules à l'heure, tout en chassant ce maudit phone!

De Quoi j'me Mêle

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