L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

El karma à Oran

Une centrale d’oxygène pour l’hôpital

Cet équipement est un don accordé par le conseil de la direction de wilaya des affaires religieuses et des wakfs.

Après un long cauchemar qui a duré toute la saison estivale, marquée par la disette inédite de la dioxine d'oxygène, l'hôpital d'El Karma, fraîchement ouvert pour la prise en charge de la Covid-19, respire enfin, au grand bonheur aussi bien des patients que du personnel soignant. Ce dernier vient d'être doté d'un générateur d'oxygène médical d'une capacité de production de 10 000 litres. Cet équipement est constitué d'un don accordé par le conseil «Souboul El Kheïrat», rattaché à la direction de wilaya des affaires religieuses et des wakfs. C'est ce qu'a indiqué la même direction, expliquant que «ce générateur est revenu au coût de 15 millions de dinars». Il vient en appoint pour renforcer les capacités de cet établissement hospitalier dans la lutte contre la Covid-19. L'équipement a été acquis grâce aux dons de bienfaiteurs de la commune d'El Kerma, a-t-on indiqué, rappelant que «le conseil «Souboul El Kheïrat» a distribué, à la mi-août dernier, 45 lits médicaux et 14concentrateurs d'oxygène aux hôpitaux d'El Karma, de la cité Nedjma et d'Aïn El Türck, dans le cadre des opérations de solidarité initiées par les bienfaiteurs pour contribuer à lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus». Avec cette centrale, l'oxygène ne risque pas de manquer pendant des années. En fin de mois passé, l'usine Rayanox, produisant de l'oxygène, a été inaugurée à Oran, en présence d'une délégation ministérielle. Implantée à Bethioua à l'Ouest, cette usine produira à la fin de septembre prochain un gaz antalgique servant à la petite chirurgie, a-t-on indiqué, expliquant qu'il s'agit «d'un gaz médical composé de 50% d'oxygène et de 50% de protoxyde d'azote». «Dès que la production de l'oxygène sera stabilisée à la nouvelle unité de production, nous entamerons la production du gaz antalgique que nous avons baptisé titinax», a-t-on souligné, ajoutant que «ce gaz peut être utilisé dans différentes interventions comme les points de suture, les fractures, les circoncisions et même pour les soins dentaires».
S'agissant de la demande sur le gaz antalgique, le même responsable a indiqué que les établissements publics en ont besoin autant que les établissements et les cabinets médicaux privés, car il permet de remplacer l'anesthésie locale dans certains cas et garantit des interventions sans douleur qui sont parfois effectuées à vif. Ladite usine, d'une capacité de stockage de 1 million de litres d'oxygène, produira quotidiennement pas moins de 100 000 litres de la même matière». «Avec la production d'une telle quantité, en plus du stockage, la forte pression disparaîtra», a -t-on indiqué, avant d'aborder les questions liées au transport de grandes quantités de l'oxygène vers l'ensemble des hôpitaux algériens.
Des usines, semblables à celle de Rayan Ox, seront concrétisées, en collaboration avec le ministère de l'Industrie pharmaceutique en large coordination avec plusieurs autres secteurs», mise-t-on, expliquant que «les usines de la sidérurgie ont amplement contribué à la fabrication de l'oxygène».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours