Violences conjugales : un fléau universel
Les violences conjugales : un éternel casse-tête ? Non, ce n’est pas, en vérité, ce n’est pas seulement un fléau national, mais plus que cela : c’est un véritable fléau universel. Chaque jour, qui passe dans notre pays, on enregistre des dizaines de cas. Il n’y a qu’à se rendre dans les salles d’audience, et parfois, par hasard, les hôpitaux pour avoir une idée éloquente du nombre effarant de victimes de coups et blessures volontaires signalé, sans toutefois forcément suivis de plaintes contre les auteurs qui ne sont que les conjoints, pardi ! Dans ces cas particuliers, une plainte contre l’un des conjoints est difficilement traitée. Combien de victimes demandent le silence autour de ce problème qui attire les foudres des proches, pour ne pas écrire les proches parents affolés par ce scandale de la femme battue par le mari qui, souvent, se montre assez bienveillant, en famille, quoique parfois, il n’aime pas être dérangé chez lui. Un autre cas d’une femme constamment battue est à mettre en valeur. Il s’agit d’un ancien couple avec quatre enfants qui ne sont pas encore sortis de l’adolescence, et qui souffrent en silence. La maman reproche à Mr sa course derrière les filles, et Mr répond par des raclées mémorables que les voisins entendent mais se taisent car ils estiment que c’est là, une affaire intérieure au couple voisin. Les perdants sont les ados qui s’éloignent peu à peu des études et du succès attendu par les grands-parents. Cela écrit, signalons les séquelles récoltées par toutes ces histoires de coups et blessures à l’encontre des conjoints, un malheureux constat désastreux sur tous les plans, qu’il est impossible de fermer les yeux, de se taire et de faire semblant que ce fléau n’existait pas !
