«1,2, 3, viva, l’Algirè!»
Clap de fin pour le «pousse-ballon» ! Et les jeunes?
Le modèle est visible en chaque journée du Championnat national. Les matchs proposés sont d’une aigreur, mais alors, d’une senteur, on ne vous dit pas ! À part le Paradou Athlétique Club, rien à l’horizon!
Le très long feuilleton du départ, ou pas de Djamel Belmadi, le coach de l'EN, se devait de se terminer tôt ou tard, surtout qu'un véritable complot se trame hors, et au sein même du «Balad», ou si vous voulez bien, du pays, mais, attention, oui, mais, avec la franche collaboration de certains Algériens recrutés, par qui vous savez, et c'est faire injure à nos martyrs de tous les temps, que de nommer l' «ennemi», le coupable.
Bon, si Djamel Belmadi fait désormais partie du passé, à qui le tour? Le plus important, est de ne pas s'éterniser sur ce supposé problème, qui doit certainement en cacher d'autres! Le vrai os qui fait gripper la machine «FAF», se trouve là, à portée de main. Cependant, il faudra envoyer un caillou au fond de notre «culotte»: nous ne sommes, ni, n'avons été un «grand-pays-de -foot -» en Afrique! Les pieds sur terre, nous pouvons affirmer que ce jeu, est subitement devenu un «enjeu»! Un édifiant exemple est ici, devant tout le monde, ie. Tous les dirigeants de clubs qui ne s'occupent que des équipes «premières». Le modèle est visible chaque journée du Championnat national. Les matchs proposés sont d'une aigreur, mais alors, d'une senteur, on ne vous dit pas!
À part le Paradou Athlétique Club, rien à l'horizon! Avez-vous-vu, une seule fois de supposés joueurs de ces matchs, dribbler, feinter, désarçonner, désorienter, élégamment éviter d'autres joueurs adverses? Avez-vous seulement suivi le placement de certains joueurs sur le terrain sous les yeux de leur entraîneur? À titre d'exemple, le CS Constantine évoluait à domicile, mais, à un certain moment de la partie, souffrait énormément devant la détermination de l'adversaire, réputé facile à manoeuvrer à l'extérieur, mais intraitable à domicile.
Le «club», et non pas le «chabab de Constantine» était mené à la marque, mais le team d'Abdelkader Amrani s'entêtait à évoluer avec cinq arrières, comptant sur un coup de reins de Dib, ou sur une balle arrêtée! L'USM Alger, l'US Biskra, le MC El Bayadh, l'ES Ben Aknoun, l'ES Sétif et d'autres encore, souffrent beaucoup plus qu'elles ne jouent à l'aise. Seul le Paradou d'Hydra (Alger) est structuré! Non seulement, il évolue d'une manière claire, mais encore, il malmène sérieusement, durant les matchs, ses adversaires.
Et pour désigner du doigt le vrai mal de nos clubs, c'est le salaire faramineux offert à des supposés - athlètes de foot, même à ceux qui sont parfois, incapables d'amortir une balle venant souvent, d'un centre aérien, expédié hâtivement, au «p'tit- bonheur-la-chance»! Où sont passés les tirs de loin, les désarçonnants crochets, les fantaisistes feintes de corps et autres talonnades, les «une-deux»? Le «pousse-ballon» est roi! On nous sert à chaque partie de football, du n'importe quoi! Nous assistons, par contre, et malheureusement, à d'authentiques saynètes, ou à des chutes douteuses de soi-disant grands joueurs, dans les surfaces de réparation, à des levées de bras, pour une supposée faute, à d'inutiles protestations auprès d'inflexibles arbitres, à des poussettes dans le dos des juges de ligne, à de nombreux, honteux, et risqués envahissements de terrain.
Même les U17, 18, 19!
Le tout, vécu souvent en direct-live, sans broncher, nous disant que quelque chose n'allait pas dans notre sport, et en foot, particulièrement.
Mais ces douloureux constats sont faits «intérieurement,», sans bouger le petit doigt, juste en guise de protestation. Ou plutôt si: nous connaissons parfaitement le pourquoi de la «chose», mais puisqu'il s'agit d'une question de fric, nous préférons nous la «fermer». Les histoires de pèze, de fric, de, et de, nous engagent dans le lot des «silencieux». Le silence est la seule garantie de notre paix. Cette paix qui permet aux nouveaux riches, de s'enrichir mieux et plus.
Et le prix de notre silence, ne sera que l'éloignement de nos jeunes de la formation, dont les «versements d'aide», vont dans les poches.
Et ces histoires le sont au vu et au su de tous. Nous ramenons même des jeunes catégories, de «là-bas». N'évoquez surtout pas les pouvoirs publics, et le ministère de la Jeunesse et des Sports! Ils n'ont rien à voir. La FIFA étant un monde à part, c'est aux seules Fédérations nationales de régler leurs problèmes. Une petite fut-elle, ou quelconque intervention des pouvoirs locaux entraînerait l'exclusion immédiate des Équipes nationales. Tout serait à refaire. Les pays prennent en charge les jeunes, payent leur encadrement, et leur formation, se chargent de plusieurs «trucs», à même d'améliorer les conditions, souvent plus que, catastrophiques des Équipes nationales, l'aménagement des stades, mais se rangent sur les seuls, règlements et lois de la FIFA! La FIFA, cette véritable «poulpe» sacrée et intouchable Institution internationale, plus puissante que l'ONU, qui a souvent fait parler d'elle, (en bien et surtout en mal), sans que les légitimes et forts «gouvernements», qui sont, il est utile et recommandé de le souligner, moins nombreux que les instances de la FIFA, ne puissent placer, murmurer, marmonner, prononcer, ou dire le plus petit, des mots, en guise de protestation! Pour atterrir sur nos sols, disons simplement que nos millions de jeunes, eux, se débrouillent, avec les moyens de bord.
Ah les terrains vagues!
Comparativement aux milliers de jeunes des années 1970, 1980, par exemple, contrairement aux autres jeunes des pays africains, encore sous-développés, ceux des Algériens, ces dernières années n'ont plus le plaisir de s'épanouir sur les fameux défunts terrains vagues, aujourd'hui, ayant servi d'assiettes de constructions tous azimuts, notamment de logements, et d'infrastructures nécessaires aux peuples généralement! Nous nous rappelons des années où l'Annabi Baba-Ali Attoui, les Tébessiens Mouldi Aissaoui, et Nasser-Eddine-ould Lakhdhar Drid, le Belcourtois Moustafa Kouici, le Blidéen Med Khazrouni, le Koubéen Baàziz Safsafi, les Sétifiens Abdelhamid Salhi, et Ali Bencheikh, le Djidjelien Lehtihet, courraient derrière une balle en chiffons, pour tenter de la «mater», en attendant d'en avoir une, pour de vrais matchs d'inter-quartiers! N'oublions jamais que des lopins de terre ont donné des stars universelles, surtout en Amérique latine, et en Afrique. L'Afrique, Africa: ce très riche, beau, et généreux continent a de beaux et solides champions, mais pas l'Algérie!
Deux fois couronnée sur de nombreuses participations, c'est peu, peu et très peu! Alors de grâce, de là à crier sur tous les toits de Bab El Oued, et des chaînes privées (de connaissances, et d'histoires), que notre pays est un grand pays de football, c'est aller un peu vite en besogne. C'est d'abord un pays de résistants, de l'Antiquité, à nos jours, puis un pays de réalisations, et de formations de jeunes dans tous les domaines, mais surtout pas de footballeurs!
À part le Paradou, il n'y a aucune école qui fonctionne, fabrique ou utilise, ou mieux encore, revend des pépites! Une école, allez disons et écrivons sans crainte d'être contredit, ou démenti, une Académie que deux joyeux frangins venus de la Haute BBA, ont rendue fiable, crédible et rentable. C'est tout à leur honneur, aux Zetchi'bros, s'entend.
D'ailleurs, Kheir-Eddine, a été vite, et «salement» remercié, car il a réussi le difficile pari d'arracher la coupe d'Afrique de 2019, au nez et à la barbe «fleurie» des descendants de Pharaons! Avec le savoir-faire de Djamel Belmadi, désormais, entré dans l'Histoire!
Sinon, rien ne pointe à l'horizon! Les joueurs qui, toujours, ont fait honneur à notre pays, sont des jeunes venus de là-bas, ou du...
Paradou! Le «là-bas», c'est l'Europe, et le Paradou, c'est Hydra, Alger, la capitale, et l'Algérie! Alors, Messieurs-dames, réveillez - vous, rêveurs, et suivons les évolutions du foot, et taisons-nous, ou mettons-nous au boulot, comme les frères, et cousins, voisins, doux, jaloux, et même méchants Africains, et les autres!