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OGC Nice

Gouiri préfère la France à l’Algérie

Né à Lyon mais ayant des origines algériennes, Gouiri peut prétendre à deux sélections, mais son choix semble déjà fait en faveur des Bleus.

16 buts et 8 passes en 41 matchs. En l'espace de 12 mois, Amine Gouiri a donné encore plus de raisons d'être déçu aux supporters de l'Olympique Lyonnais. Considéré comme l'un des meilleurs talents, si ce n'est le meilleur, du centre de formation lyonnais, l'attaquant avait mis les voiles vers Nice à l'été 2020 contre un chèque de 7 millions d'euros.
Une incompréhension pour les fans de l'OL et du pain bénit pour les Aiglons. Installé comme titulaire pour la première fois de sa jeune carrière, Gouiri a démontré que sa rupture des ligaments croisés n'était qu'un lointain souvenir et qu'il avait bien le niveau pour l'élite française, au contraire de certains à Lyon.
En pleine préparation avec Nice, le natif de Bourgoin-Jallieu (21 ans) est revenu sur cette première saison complète. «Le plus important, c'est que pour la première fois de ma carrière, l'an dernier, j'ai pu enchaîner les matchs, a-t-il rappelé dans un entretien au Dauphiné Libéré. Je n'oublie pas que c'était ma première vraie saison en Ligue 1. J'ai progressé, mais il me reste encore beaucoup d'aspects de mon jeu à améliorer et je veux aussi travailler mes points forts.» Avec l'arrivée de Christophe Galtier, champion de France avec Lille, la saison dernière, Amine Gouiri espère franchir un nouveau cap dans son jeu.
Au LOSC, Galtier avait participé à l'éclosion d'Ylmaz mais aussi d'Osimhen ou encore Rafael Leao. De quoi pousser à l'optimisme pour le Bleuet. Machine à marquer en club désormais mais aussi en sélection (45 buts en 56 matchs chez les jeunes), Amine Gouiri attire l'attention des cadors européens mais aussi des sélections. International français depuis ses plus jeunes années, le Niçois peut également représenter l'Algérie. Même si une présence chez les Bleus semble encore un rêve lointain, l'attaquant a déjà fait son choix. «Forcément que les Bleus sont dans un coin de ma tête», a-t-il affirmé. «À moi de continuer de travailler, de tout mettre en oeuvre pour y arriver, parce que parfois, ça peut aller vite. Il y a une grosse concurrence aux postes de devant, mais peut-être que ma polyvalence m'aidera à l'avenir.»

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