Vladimir Petkovic, sélectionneur national
«Il nous reste encore cinq finales à remporter»
Soulagé par l’issue de cette rencontre piège par excellence, jouée et gagnée vendredi après-midi à Francistown contre le Botswana, le driver des Verts, Vladimir Petkovic, est revenu en fin de match sur ces trois précieux points qui replacent les Verts dans un meilleur couloir pour le sprint final dans leur course pour une qualification au prochain Mondial 2026.

Dans ce succès amplement mérité, les joueurs de l'équipe nationale ont été d'une bravoure et d'un courage sans égal. Dans des conditions très difficiles et en pleine période de jeûne, les camarades d'Amine Gouiri ont su relever le défi et remporter une bataille très ardue. D'ailleurs, le coach de l'équipe nationale n'a pas hésité à qualifier ce duel ainsi que le reste des maths de finales tant leur importance sera capitale pour la suite des éliminatoires «On a commencé l'aventure l'an dernier dans le but d'aller en Coupe du monde et maintenant, on est sur le bon chemin. Avant ce match, j'ai dit aux joueurs qu'il nous restait six finales à jouer, on a gagné la première et il va falloir continuer notre parcours sans faute pour décrocher notre objectif. Il nous reste encore cinq finales à remporter», déclare Petkovic qui se projette déjà sur la prochaine empoignade de ce mardi face au Mozambique qu'il qualifie aussi de cruciale et de décisive. «Maintenant, il faut récupérer et rentrer chez nous, en Algérie, et on a un autre match et une autre finale. Si à chaque fois les joueurs font leur possible pour gagner, je suis sûr qu'on ira en Coupe du monde. Il suffit de respecter les adversaires et tout donner pour assurer notre qualification.»
Revenant sur ce dernier match gagné en déplacement contre le Botswana (3-1), Vladimir Petkovic estime que ce résultat positif n'aura aucun sens si on n'arrive pas à le bonifier, mardi, face au Mozambique. Il dira: «Il y avait beaucoup de difficultés dans ce match pas seulement sur la pelouse, car on ne devait pas se louper dans ce match à 6 points. On a souffert au début de la rencontre car la pelouse n'était pas au top en plus, bien entendu, de la température et du soleil de plomb qui régnait mais on a su bien se montrer patients et courageux. Les Botswanais ont aussi montré une bonne résistance au début en se livrant à fond pour décrocher un bon résultat. Au fil des minutes, le match devenait plus abordable et nettement facile, car nous avons réussi à marquer en premier. En seconde période, on a abordé le match différemment tactiquement, techniquement, et c'est devenu plus facile de jouer, les remplaçants ont donné satisfaction et nous ont aidés à arracher les 3 points. On aurait même pu mettre plus que 3 buts.»
Concernant la décision de l'arbitre tanzanien de la partie qui a validé un but aux Botswanais après l'avoir refusé pour une position d'hors jeu, signalée par son juge de touche, Petkovic ne comprend pas cette décision: «Je ne comprends pas pourquoi l'arbitre a refusé un but pour hors jeu puis l'a accordé, d'autant plus qu'il n'y avait pas de VAR. De loin, on n'arrivait pas à comprendre ce qui se passait, on voyait bien le hors jeu mais difficile de comprendre la suite.»
Avant de clore son discours, l'entraîneur national a de nouveau tenu à rendre hommage à ses joueurs qui ont tout donné malgré la chaleur et le jeûne: «Ce n'est pas facile de jouer au mois de Ramadhan, le problème c'est qu'à 14h et sous les 30 °C jouer à jeûn n'est pas bon pour la santé des joueurs, mais pour les autres conditions, le terrain, la chaleur, c'était handicapant pour les deux teams. Je remercie mes joueurs car, sur le terrain, ils ont tout donné pour avoir ce résultat et ce n'était pas facile pour eux. Félicitations aussi pour le Botswana aussi.»