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Les épreuves du premier trimestre ont débuté hier

Les élèves renouent avec le stress

Il n’y a pas eu d’année blanche. C’était la première épreuve surmontée par le département de l’éducation. Il en reste d’autres.

Les compositions du premier trimestre, pour les trois cycles de l'enseignement, à savoir le cycle primaire, moyen et secondaire, ont officiellement débuté hier. Elles se dérouleront pendant cinq jours non-stop, jusqu'au jeudi 4 mars prochain. À Alger, l'ambiance du premier jour des épreuves, était, grosso modo, calme. Les élèves ont entamé, dans des conditions climatiques clémentes, les premières épreuves, au sein des écoles, collèges et lycées de la capitale. Ils ont laissé entendre que les sujets d'examen étaient relativement abordables. C'est ce que nous avons constaté, lors d'une virée à travers deux établissements scolaires situés dans plusieurs communes de la capitale, pour tâter «le pouls» de la première journée des épreuves.
Le brouhaha habituel était au rendez-vous. Les ruelles tout autour des différents établissements scolaires étaient noires de monde. Les élèves des trois cycles tenaient visiblement à garder la distance sociale, étant donné que le spectre du nouveau variant plane sur la capitale. Les épreuves du premier trimestre se déroulent, en effet, dans un contexte anxiogène. «Le variant britannique» était sur toutes les lèvres. C'est le nouveau challenge que devra relever la famille éducative. Chacun doit assumer ses responsabilités pour ne pas perturber ce qui reste de l'année scolaire. Quatre mois nous séparent, en effet, de la date des compositions du deuxième trimestre, et celles de fin de cycle, fixé au mois de juin prochain. L'enjeu est d'assurer une continuité des enseignements dans les établissements scolaires et ne pas connaître une année blanche.
Rappelons dans ce sens que l'année scolaire avait été sauvée en novembre dernier, après que le coronavirus s'est fait une place sur les bancs de plusieurs écoles. Il n'était pas question de sacrifier l'éducation d'une génération entière d'élèves à cause de la flambée des conta-minations qu'avait connue le pays.
Tous les Algériens sont concernés. Il est question d'éviter la prolifération de nouveaux foyers épidémiques.
Le défi est relevable. Puisque le variant «n'est pas invincible». L'un des deux premiers patients atteints du variant britannique du SARS-Cov-2 est guéri, comme l'a affirmé le directeur général de l'institut Pasteur d'Algérie (IPA), le docteur Fawzi Derrar. Et puis l'on notera que le premier jour des examens du premier trimestre s'est en effet déroulé dans le respect des mesures de prévention et de lutte contre la propagation de la pandémie de coronavirus (Covid-19). Des banderoles colorées au sol, des barrières physiques étaient en place dans tous les établissements visités pour assurer le respect de la distanciation sociale entre les élèves. Une mesure difficile à appliquer dans la majorité des établissements scolaires, puisque certaines classes sont «surpeuplées». Les flacons de gel hydro-alcoolique étaient fournis, à l'entrée des classes, pour ceux qui n'en avaient pas, a-t-on appris des élèves approchés. Leurs parents, notamment ceux du cycle primaire, étaient «les plus branchés» sur la première journée des examens qui s'est déroulée sur fond de prudence sanitaire. Ils ne cachent pas leur inquiétude pour la poursuite de la scolarité de leurs protégés, notamment qu'on affaire à une nouvelle souche du virus qui peut embraser tout le territoire national, comme cela a été le cas du Sars-Cov-2 2019. «J'espère que les écoles ne ferment pas, comme cela a été le cas mi-mars», nous dira une quadragénaire venue récupérer sa fille, à la sortie de l'école primaire Abderrahmane Djadi, située à Kouba. L'interlocutrice n'était pas la seule à attendre durant plusieurs heures ses enfants derrière les murs des écoles de la commune précitée. La même atmosphère ou presque régnait au niveau des établissements scolaires de Hussein Dey. Les interrogations des parents d'élèves étaient nombreuses face à la capacité de leurs enfants à respecter et s'adapter aux mesures du protocole sanitaire mis en place pour les accueillir. «Les consignes à suivre pour éviter de choper le turbulent virus et le transmettre aux autres personnes ne changent pas. Elles sont claires», affirment des écoliers approchés qui faisaient allusion au variant britannique. Une déclaration rassurante en ces temps de crise sanitaire. Cela du fait que tout relâchement pourrait avoir des conséquences graves

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