L'Expression

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Six d’entre eux sont déjà reçus

Les portes d’El-Mouradia ouvertes aux partis

Le remaniement gouvernemental et la promulgation de la nouvelle loi électorale, à l’ordre du jour du chef de l’ Etat.

Le FFS, le MSP et El-Islah sont le trio reçu, hier, à la présidence de la République.
Avant-hier le chef de l'Etat a reçu les chefs du mouvement El-Bina, du Front El Moustakbel. Ainsi, une délégation du FFS, composée du premier secrétaire national, Youcef Aouchiche, et du membre de l'instance présidentielle du parti, Hakim Belhacel, le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini, le président du MSP, Abderrazak Makri ont été les hôtes du président Tebboune.
Pour justifier cette rencontre, le député du FFS, Chafaâ Bouaiche a écrit sur sa page facebook: «Rien ne peux justifier le refus de dialoguer, de discuter surtout pour un parti, et des militants qui ont fait du dialogue politique, pour sortir de la crise et aller vers la construction de l'Etat de droit, leur credo depuis des décennies. Certains qui ont refusé le dialogue avec les islamistes pendant des décennies refusent le dialogue avec le pouvoir aujourd'hui. C'est leur droit.
Mais c'est notre droit de refuser, hier comme aujourd'hui, les logiques d'alignement inconditionnel sur le pouvoir comme sur d'autres acteurs de l'opposition». Selon Nacer Hamdadouche, député de ce parti: «Le chef de l'Etat a reçu, hier, le président du MSP, dans le cadre de ses consultations lancées avec les partis politiques. Le président de la République a abordé la situation politique, économique, sociale et extérieure du pays ainsi que les mesures qu'il entendait prendre. Pour sa part, Abderezzak Makri a présenté les points de vue du Mouvement sur diverses questions relatives à la stabilité du pays, la relance économique, l'amélioration du quotidien et le pouvoir d'achat des citoyens et comment préserver le pays des menaces régionales et internationales».
De retour en Algérie après son hospitalisation en Allemagne, le chef de l'Etat, Abdcelamdjid Tebboune n'a pas jugé utile de recevoir en premier, comme il était de tradition, les partis de la défunte alliance présidentielle, en l'occurrence le FLN, RND et le TAJ. Le président a préféré, en revanche, inviter les partis qui n'ont jamais participé au pouvoir.
À l'exception du FFS, les partis reçus jusqu'ici sont acquis à la démarche et l'agenda électoral du pouvoir, dont le maintien, faut-il le rappeler, a été annoncé lors du retour du président d'Allemagne, le
29 décembre dernier. En fait, la question qui se pose d'elle- même est: le chef de l'Etat ouvrira-t-il les portes de la Présidence à d'autres partis de l'opposition, dont le RCD et le PT? La foultitude de micro-partis, au nombre d'une soixantaine sera-t-elle également reçue par le président Tebboune? Cela est d'autant probable que l'initiative de la Présidence semble suivre la logique des consultations directes lancées avec les représentants de la classe politique et les organisations de la société civile. S'agit-il d'une volonté affichée de donner de la place aux partis politiques ou de simples entrevues de courtoisie? L'avenir proche nous le dira.
Parmi les hôtes du locataire du palais d'El-Mouradia, Abdelaziz Belaïd, a précisé que la dissolution du Parlement devrait intervenir avant le 18 février en cours. Cela suppose que l'avant-projet de la loi organique portant régime électoral, sera adoptée avant cette date. D'après le président du mouvement El-Islah, Filali Ghouini, les législatives et les élections locales anticipées auront lieu au printemps prochain. En tout cas, ce genre de rencontre avec des leaders de partis politiques constitue une première pour le chef de l' Etat. Sa dernière rencontre non pas avec les formations politiques, mais avec les médias remonte à juillet 2020 quand il avait accordé des entrevues à des représentants des médias publics et privés.
Par ailleurs, tous les observateurs s'accordent à dire que les questions politiques, notamment le remaniement gouvernemental et la promulgation du projet portant révision de la loi électorale, seront au premier plan de l'ordre du jour de la Présidence. Les questions soulevées par le Hirak, dont la libération de tous les détenus d'opinion, le déverrouillage des champs politique et médiatique, seraient également au menu de ces rencontres.
Mais l'on s'attend aussi que le président prenne des mesures économiques urgentes, particulièrement pour résoudre le problème du manque de liquidités financières au niveau des banques et relance les projets d'investissement gelés et améliorer le climat des affaires...etc.

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