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Fahim Ziani, porte-parole du Collectif des exploitants des salles des fêtes, à L'Expression

«Rien n'empêche la reprise de notre activité»

L'Expression: Vous êtes les derniers exploitants à demeurer à l'arrêt malgré la levée du confinement partiel?

Fahim Ziani: Effectivement, nous avons encore une fois été déçus. Comme à chaque fois on attendait une bonne nouvelle qui allait nous permettre de renouer avec notre activité. Nous avons mis tous les moyens pour assurer la sécurité de nos clients, mais la contre-partie, c'est-à-dire la réouverture, n'arrive toujours pas.

Quelles sont les démarches que vous avez entreprises?
Depuis le début juin nous n'avons pas cessé de nous concerter d'abord entre nous en tant que gérants et exploitants pour trouver un moyen de reporter les rendez-vous déjà retenus, puis comment rembourser nos clients. Il a été conclu de reporter toutes les fêtes programmées pour l'année 2021. En matière de remboursement des avances, reçues de la part des clients, nous nous sommes engagés par écrit à procéder au remboursement pour cause d'annulation, et ce, de manière progressive, dès la reprise effective de notre activité.
En juillet, nous avons élaboré un protocole sanitaire que nous avons présenté aux autorités, qui, malheureusement ne l'ont pas prix en considération. En septembre nous avons adressé une lettre ouverte au président de la République pour évoquer le problème de remboursement et d'indemnisations. Ce n'est qu'après que nous avons décidé d'investir la rue avec un rassemblement devant le siège de la wilaya pour exiger la réouverture des salles des fêtes car ce sont des espaces ouverts et contrôlables, qui offrent l'opportunité à tous les services d'intervenir en veillant à tout moment au respect des protocoles sanitaires officiels.

Est-ce que vous vous êtes concertés avec les exploitants des autres wilayas?
Non, chaque wilaya avait agi en solo, pour certaines en passant par l'Union générale des commerçants algérien (Ugca) et le médiateur de la République, une option que nous avons jugée inutile. Nous nous sommes constitués en collectif et nous avons entrepris de nous concerter et élaborer des propositions à même de nous ouvrir la voie vers une reprise de l'activité.

Vous avez certainement enregistré de grosses pertes à cause de cette fermeture qui perdure à la veille de la saison des mariages?
Nous avons accusé des pertes qui se chiffrent à 5 millions de dinars en moyenne sans compter les investissements engagés en matière d'embellissement, d'entretien, de réaménagement et d'extension réguliers à la veille de la saison d'été.

Comment vous envisagez l'avenir immédiat?
Nous gardons l'espoir d'ouvrir dans les plus brefs délais. Ce n'est plus un problème de santé publique lors qu'on constate que les cinémas, les maisons de la culture, salles de sports, mosquées et autres espaces publics sont rouverts. Je ne vois aucune raison qui empêche notre activité de reprendre alors que nous avons plus de moyens que les autres pour faire respecter le protocole sanitaire. J'interpelle les pouvoirs publics à réexaminer notre cas au plus vite pour nous permettre de relancer notre activité à l'instar des autres secteurs.

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