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ASSOCIATION DES RÉALISATEURS PROFESSIONNELS ALGÉRIENS (ARPA)

Cinéastes algériens, mobilisez-vous!

Pour une restructuration effective du secteur cinématographique en Algérie...

Que reste-il du cinéma en Algérie? Que vaut un réalisateur algérien? Rien ou presque et un producteur encore moins quand il n´est pas comparé à un éternel mendiant. Depuis les années 1970, le cinéma périclite. Toutefois, d´aucuns constatent aujourd´hui un certain regain et une poussée rafraîchissante du 7e art, dus essentiellement aux jeunes cinéastes qui tentent, avec beaucoup de peine, d´exister en commençant par le court métrage.
Mais qu´en est-il de cette corporation laminée et dispersée? Des boîtes de production poussent comme des champignons. De façon sauvage. Les caisses du Fdatic sont vides. C´est la sécheresse. On doit s´exiler pour trouver un pourvoyeur de fonds.
Mais jusqu´à quand? C´est pour mettre de l´ordre dans le secteur audiovisuel, en général et cinématographique, en particulier que l´Association des réalisateurs professionnels algériens (l´Arpa) a été réactivée. Afin de répondre à toute ces questions et surtout apporter des solutions concrètes sur le terrain. Un accord de coopération entre l´Algérie et la France sera signé incessamment, entre le Cnca et le CNC français à l´occasion de la venue du président français, Nicolas Sarkozy, lundi à Alger.
Les choses seront plus claires, on espère, pour la suite. Aussi, en attendant, l´Arpa est bien déterminée à s´investir comme une force dynamique de façon à agir d´une manière efficace. Présidée par Belkacem Hadjadj, assisté de Dahmane Ouzid, le trésorier, l´Arpa a tenu mercredi dernier sa deuxième réunion destinée aux jeunes cinéastes afin de mettre en avant ses revendications et ses principaux axes d´attaque. Le premier objectif en vue d´organiser la profession est de délivrer aux cinéastes professionnels et aux gens du secteur des cartes à même d´asseoir des garanties et dégager par la suite de l´argent public, notamment de la Télévision algérienne, qui irait à des boîtes agréées.
La formation est un volet important sur lequel se base l´Arpa. Deux écueils majeurs ont été soulevés par M.Hadjadj. D´abord, les institutions universitaires recrutent uniquement des bacheliers de l´année, par ailleurs, seuls les enseignants détenteurs d´un magister peuvent enseigner à l´Ismas (Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l´audiovisuel). Or, beaucoup de professionnels ont les compétences pour le faire. «On va demander des dérogations pour que les enseignants puissent venir du milieu professionnel. Cette école est habilitée à faire des stages de recyclage. On y proposera ceux qu´on choisira, comme nous l´avons fait avec les ingénieurs du son. Nous allons tracer un programme spécial pour 2008 pour les différentes disciplines du secteur», a déclaré le président de l´Arpa.
Celle-ci envisage aussi d´installer un ciné-club formateur à la Bibliothèque nationale d´El Hamma et d´autres dans les universités en travaillant avec des professionnels d´ici et d´ailleurs et, pourquoi pas, réaliser après des courts métrages au bout du parcours. Introduire le cinéma dans les écoles pour en faire une matière pédagogique à part entière, est aussi l´une des préoccupations de l´Arpa.
Une commission, nous apprend-on, est en train de travailler dessus. «Comment cela doit-il s´opérer? C´est d´abord par notre présence et la réorganisation du secteur en vue de convaincre le ministère de la Culture d´augmenter les aides et surtout de façon pérenne.» a déclaré Belkacem Hadjadj en bon orateur qu´il est...La question qu´on pourrait également se poser est la suivante: l´Arpa saura-t-elle arriver à ses fins tout en sauvegardant son autonomie? L´avenir nous le dira...

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