DALILA HELILOU À L’EXPRESSION
Le code de la famille en scène
Sa charge parlementaire n´empêche pas cette comédienne de continuer à suivre de près la création dramatique.
Aujourd´hui, elle occupe le poste de députée au sein du Sénat. Mais cela ne l´a pas empêché de concilier vie professionnelle et charge de député.
A travers cet entretien express, elle nous parle du grand dramaturge et homme de théâtre, Azzedine Medjoubi, elle nous fait part également de ses projets.
L´Expression: Vous avez décidé de quitter la scène théâtrale et ce, avant même l´assassinat de Azzedine Medjoubi, alors que vous formiez un vrai duo de choc?Dalila Helilou: Vous savez, en me produisant sur scène, je n´aime pas qu´on me dicte ce que je dois faire. Je me suis toujours imposée à travers mes idées.
A l´époque (les années 90) nous vivions dans une conjoncture très difficile, moi en tant qu´artiste j´avais besoin de m´exprimer sur scène, mais hélas je n´avais pas le choix, alors j´ai pris un peu de recul...
On peut supposer qu´aujourd´hui vous n´avez plus besoin de vous produire d´autant plus que vous avez d´autres obligations, notamment au niveau du Sénat.
Pas du tout. J´ai toujours été fidèle à ma profession. Lorsqu´on a une passion pour un métier, on ne peut s´en passer. J´ai monté récemment pas mal de pièces théâtrales.
Que représentait pour vous le défunt Azzedine Medjoubi?Sans vouloir tricher avec mes sentiments, Azzedine a été une personne que j´ai beaucoup aimée, même en dehors de la scène (Dalila était très émue à cette évocation). Une chose est sûre, c´est quelqu´un que je n´oublierai jamais.
Quels sont les nouveaux projets de Mme Helilou?Je prépare actuellement deux textes, le premier sera une suite de la pièce Djamila. Quant au second, ça sera une surprise C´est un texte qui portera sur le code de la famille. La femme algérienne doit mener son propre combat, ne doit pas se laisser écraser, il faudra qu´elle fasse reconnaître ses droits.