L'Expression

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Basculement de l’opinion internationale

Face à la sauvagerie inouïe des bombardements de l'armée sioniste à Ghaza, aux images insoutenables d'enfants déchiquetés, des femmes et d'hommes extraits des décombres, l'opinion internationale a fini par basculer du côté de Ghaza. Ce changement était prévisible dès le début des massacres. Il était impossible que l'Occident donne indéfiniment un blanc-seing à Israël. «Le permis de tuer», était assorti d'une date limite et surtout encadré par des balises dont le dépassement est inacceptable par la raison et l'éthique humaine. Les normes censées encadrer l'horreur de la guerre ont été largement dépassées. La barbarie sioniste qui a franchi le Rubicon a donné lieu à des mobilisations internationales massives. De Londres à Washington, en passant par Madrid, Paris et Berlin, des centaines de milliers de voix font entendre leurs dissonances dans la grande chorale récitant «la légitimité» d'une contre-offensive israélienne. Des intellectuels, des sportifs, des hommes d'affaires, hommes de culture et de simples citoyens choqués par l'ampleur du désastre, des organisations humanitaires et la société civile battent le pavé pour hurler leur indignation face à la situation et à l'inaction de la communauté internationale.
La virulence des massacres et le désastre humanitaire sont indiscutablement des facteurs démultiplicateurs de l'appui apporté aux Palestiniens, mais aussi de la mort des Accords d'Abraham signés en septembre et décembre 2020 entre l'entité sioniste et plusieurs pays arabes; les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc et le Soudan. La dynamique de normalisation des relations avec Israël, est stoppée net, notamment avec d'autres pays pivots du Proche-Orient, dont l'Arabie saoudite, qui a d'ores et déjà suspendu tout processus de rapprochement diplomatique avec les sionistes.
La cause palestinienne connaît une résurgence spectaculaire. Elle retrouve sa vigueur et se replace au centre des débats mais au prix du sang et des larmes. Ce n'est que le début d'un mouvement de reconfiguration qui s'opère sous nos yeux. L'on s'interroge dans quelle mesure, une fois passé le temps de la guerre, toutes les reconfigurations augureront d'une perspective meilleure au plan politique pour le peuple palestinien qui a déjà payé un très lourd tribut.

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