L'Expression

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Des choix assumés

Tout sauf le social. Le président de la République est intransigeant quand il s'agit de soutenir le pouvoir d'achat des citoyens. Parce qu'il découle des principes fondateurs de la République algérienne contenus dans la Déclaration du 1er Novembre 1954, Tebboune a publiquement assumé ce choix en répétant que «L'État ne laissera jamais tomber les couches défavorisées.» Il a promis une augmentation des salaires pour l'année 2024, un relèvement des pensions de retraite dont certaines iront jusqu'à 40% et l'allocation chômage passera de 18000 à 20000 DA. Des promesses et les promesses n'engagent que ceux qui les croient dites-vous? Non! Le Président vient de donner corps à son engagement. Dans le projet de la LF 2024, il a donné corps à cette promesse en réservant une cagnotte de 590 milliards de dinars rien que pour l'augmentation des salaires. Ces mesures viennent en complément aux précédentes dont, notamment l'exonération de l'IRG pour les salaires ne dépassant pas les 30000 DA. L'allocation chômage, initiée par le président de la République, n'est-elle pas un acquis considérable? La mesure s'inscrit dans le cadre de la prise en charge sociale par l'État d'une catégorie de citoyens. Et quelle catégorie! Les jeunes diplômés en attente d'insertion qui en bénéficieront sous forme d'un présalaire de 20000 DA/mois afin de préserver leur dignité, adossée à une couverture sanitaire comme le reste des salariés.
Ces hausses de salaires ne sont pas simplement des chiffres sur une feuille de paie, mais des gestes concrets visant à améliorer la qualité de vie des citoyens les plus vulnérables. En prenant cette mesure, le Président cherche à réduire les inégalités économiques, à renforcer le pouvoir d'achat des travailleurs modestes et à garantir un niveau de vie décent pour tous.
Avec le cours du baril qui se stabilise dans une fourchette oscillant entre 85 et 95 dollars, l'aisance financière semble de retour. L'Algérie saura-t-elle en faire bon usage cette fois? Échaudé par deux décennies de gabegie et de dépenses effrénées dans les importations alors qu'il pleuvait des centaines de milliards de dollars, le président Tebboune s'est montré, dès son arrivée à la tête de la République, très judicieux dans l'utilisation du matelas financier. C'est dans ce sens que le gouvernement a restreint la liste des produits importés, dans le but de protéger les réserves de change et d'encourager la production locale. Une démarche plus que sage loin du «tout- importation» qui a fait fondre les devises du pays comme neige au soleil.

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