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Vers un nouveau cycle de pourparlers pour une trêve à Ghaza

Entre massacres et négociations

Annoncée mardi dernier par le Premier ministre du Qatar, pays médiateur avec l'Egypte et les Etats-Unis, la reprise des négociations indirectes entre le Hamas et l'entité sioniste pour une trêve à Ghaza vient d'être confirmée hier.
Cela ouvre la porte à un nouveau cycle de pourparlers aussi bien à Doha qu'au Caire, dès lors que le gouvernement sioniste a donné hier le feu vert au terme d'une réunion du Premier ministre Netanyahu et des chefs du Mossad (les services extérieurs de l'entité sioniste) et du Shin beth (les renseignements intérieurs). Cette décision découle d'une pression soutenue de l'administration Biden et du secrétaire d'Etat Antony Blinken dont la sixième tournée au Moyen-Orient, la semaine dernière, avait pour objet prioritaire la question des otages. Le président Biden a ainsi cherché à sortir ces négociations de l'impasse dans laquelle les a fourvoyées délibérément Netanyahu qui n'a pas d'autre but que celui de poursuivre le génocide à Ghaza afin de se préserver d'un sort inévitable.
Depuis l'adoption d'une résolution exigeant un «cessez-le-feu immédiat» à Ghaza par le Conseil de sécurité de l'ONU, résolution qui a vu l'abstention des Etats-Unis face au vote favorable des quatorze autres membres permanents et non permanents, le gouvernement Netanyahu n'a pas cessé de rendre le Hamas responsable de l'échec des pourparlers à Doha, tout en continuant chaque jour ses bombardements et ses raids barbares contre une population civile assiégée et affamée dans l'enclave palestinienne. Tout indique que le choix de l'abstention par Washington résulte de concertations préalables avec l'Algérie, en sa qualité de porte- parole du groupe des pays arabes et de représentant des pays musulmans. Si aucune information n'a été donnée à ce sujet comme à celui des blocages rencontrés à Doha par les différentes parties, on imagine que l'exaspération du président américain est à son paroxysme face à un Netanyahu dont l'arrogance et la fuite en avant ont fini par porter atteinte aussi bien à l'administration démocrate qu'à l'image même des Etats-Unis, devenus clairement complices d'un génocide condamné par toute la communauté internationale, sans exception. D'où l'urgence pour l'administration Biden de revoir la copie et surtout d' «empêcher» que l'armée sioniste ne se lance dans une agression de grande ampleur à Rafah où sont assiégés et affamés plus d'un million et demis de Palestiniens, toujours sous les bombes et les tirs de l'armée sioniste.
Le fait que certains responsables de la Maison-Blanche s'évertuent à affubler la résolution du Conseil de sécurité exigeant «un cessez-le-feu immédiat» d'un caractère «non contraignant» n'est pas fait pour déplaire à Netanyahu et à son gouvernement extrémiste mais il risque d'amplifier la colère qui gronde partout dans le monde et au sein même des Etats-Unis, chose dont Biden n'a nullement besoin au moment où la campagne pour la présidentielle de novembre prochain est des plus indécises. 

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