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MADAGASCAR

Rajoelina maintient la convocation d’élections

L’ancien maire de la capitale malgache ne semble pas tenir compte de l’accord avec l’opposition signé en août dernier à Maputo au Mozambique.

L´actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, a réaffirmé sa détermination à tenir des élections législatives dans cette île de l´océan Indien, dans ce qui apparaît comme une fin de non-recevoir à un ultimatum de l´Union Africaine menaçant son régime de sanctions. «Nous restons fermement convaincus que la voie incontournable pour sortir Madagascar de la crise actuelle est la tenue d´élections», a déclaré M.Rajoelina dans un discours retransmis à la télévision jeudi soir. L´ancien maire de la capitale, arrivé au pouvoir il y a près d´un an avec le soutien de l´armée et après le départ forcé du président Marc Ravalomana, a également annoncé la tenue les 4 et 5 mars de «consultations élargies (...) aux forces vives de la nation, à toutes les forces politiques sans exclusion ainsi qu´aux entités de la société civile, pour rechercher les voies et moyens pour sortir de cette crise qui a trop perduré». Au cours de son allocution, M.Rajoelina n´a jamais cité les accords négociés à Maputo entre son régime et les formations d´opposition, évoquant seulement «l´échec des tentatives de recherche de solution de sortie de crise sous l´égide de la communauté internationale».
Cette dernière exige, elle, l´application de l´accord, signé en août dernier dans la capitale du Mozambique par les quatre principales mouvances politiques malgaches. Cet accord et son prolongement d´Addis Abeba (novembre 2009), prévoient un partage du pouvoir entre ces quatre mouvances dans le cadre d´une transition politique dont les dirigeants ont la charge d´organiser des élections générales.
M.Rajoelina s´oppose aujourd´hui à leur mise en oeuvre et propose à la place l´organisation d´élections d´ici mai. L´Union africaine (UA) lui a donné jusqu´au 16 mars pour revenir sur sa position, sous peine de sanctions. Dans la journée d´hier, le vice-amiral Hyppolite Raharison Ramaroson, nouveau ministre des Affaires étrangères, avait estime que l´accord de Maputo, n´était «pas la solution» et que la communauté internationale devait «revoir sa copie».

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