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Sahara occidental

Staffan de Mistura visite les camps de réfugiés

L’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, poursuit, samedi, sa visite dans les camps de réfugiés sahraouis, où il sera reçu par le président sahraoui, Brahim Ghali et aura des entretiens avec des responsables sahraouis, ainsi que des visites à certaines institutions. La visite de Staffan de Mistura se poursuivait, hier, avec au programme «des entretiens politiques avec des membres de la direction nationale du Front Polisario, la visite de certaines institutions, ainsi que des rencontres avec des femmes sahraouies», selon le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies et coordonnateur avec la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), Sidi Mohamed Omar, cité par l’Agence de presse sahraouie (SPS). La visite de l’Envoyé personnel du secrétaire général «s’achèvait dans la soirée par des entretiens officiels avec le président de la République sahraouie, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali», a ajouté Sidi Mohamed Omar. Staffan de Mistura avait rencontré, vendredi, le membre du secrétariat national du Front Polisario, ministre des Territoires occupés et de la Diaspora, Mustafa Mohamed Ali Sidi El-Bachir, en présence de Sidi Mohamed Omar, avant de visiter plusieurs institutions de la République sahraouie. Lors de cette rencontre, il a été question des principales préoccupations du peuple sahraoui, notamment son droit à l’autodétermination, qui constitue le principal défi pour les Nations unies aujourd’hui, ainsi que de la situation des détenus sahraouis dans les geôles de l’occupant marocain et la campagne internationale pour leur libération, selon SPS. La Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Mary Lawlor, et d’autres experts des Nations unies ont exprimé leur «grave préoccupation» face à la campagne de répression menée par les autorités marocaines contre des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes et des porte-paroles de la contestation, «en représailles de leur soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui». « Nous exprimons notre grave préoccupation quant à l’intimidation et la surveillance des défenseurs des droits de l’homme sahraouis, la déportation (...) de quatre jeunes militants syndicaux norvégiens, ainsi que les mesures de rétorsion économiques imposées aux membres de la famille des défenseurs des droits de l’homme et aux militants eux-mêmes», ont souligné Mary Lawlor et des experts des Nations unies dans une communication écrite. « Nous exprimons notre inquiétude concernant les restrictions à la liberté de mouvement et de réunion imposées (par le Maroc) aux défenseurs des droits de l’homme sahraouis et étrangers», ont-ils poursuivi. Les experts onusiens ont précisé que «plusieurs journalistes, défenseurs des droits de l’homme, leaders de la contestation et opposants politiques de premier plan ont fait l’objet d’une répression (marocaine) accumulée». Des rapports font état aussi d’une surveillance accumulée et du recours à des tactiques d’intimidation, telles que les menaces et le harcèlement, «pour faire taire» les Sahraouis. « On signale de plus en plus de détentions arbitraires, de répressions violentes de manifestations pacifiques et de restrictions à la liberté d’expression et à la liberté de mouvement contre les défenseurs des droits de l’homme. Les familles des défenseurs des droits de l’homme ont également été visées par les représailles économiques et la perte d’opportunités en matière d’éducation et d’emploi», ont déploré les auteurs de la communication.

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