L'Expression

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Aïn El Türck

138 familles relogées

Ces familles occupaient des dizaines de taudis qu’elles ont installés impunément dans un terrain productif et nourricier, agricole

La joie est d'autant plus totale que les heureux bénéficiaires viennent de signer définitivement leurs adieux avec la vie dure qu'ils ont eue à vivre des années durant dans les taudis du quartier de Sidi Nacer, bidonville situé dans le côté antinomique de cette grande agglomération, qui longe par la même l'autoroute qui rallie le chef- lieu d'Aïn El Türck au somptueux site touristique des Andalouses, dans la corniche ouest d'Oran. Ses occupants viennent d'être relogés. Il s'agit de quelque 138 familles qui ont pris possession de leurs habitations décentes situées dans le pôle urbain d'Oued Tlélat. Il s'agit pratiquement d'un autre épisode entrant dans le cadre d'un long feuilleton portant le titre du relogement et par delà de la mise à plat de ces taudis qui ont, des années durant, amoché une cité à la réputation ayant franchi les frontières. Il s'agit de la plus grande station balnéaire du pays, en l'occurrence la capitale du tourisme de la partie ouest du pays, Aïn El Türck. Ses pourtours ont, des années durant, été squattés par plusieurs dizaines de familles occupant illégalement des dizaines de taudis qu'elles ont installés impunément dans un terrain productif et nourricier, agricole avant qu'elles ne soient délocalisées sur une décision audacieuse, dont le suivi a été assuré de près par la wilaya d'Oran et sous la vigilance des forces publiques. Cette opération porte dans ses dimensions deux visées, la première est la «libération» du foncier squatté tandis que la seconde s'inscrit dans le cadre d'un vaste plan de relogement des familles en mal de logement.
En prenant en compte les propos recueillis auprès des responsables en charge du suivi de cette lancinante question, d'autres opérations suivront dans les prochains jours. Celles-ci portent sur, outre le relogement, la mise à plat de ces bidonvilles essaimés un peu partout dans le domaine public constitué de terres agricoles, des sables fins de la mer et même dans le tissu urbain dans des lotissements. Ces opérations s'inscrivent en fait dans le cadre de la lutte contre la prolifération des points noirs et autres bidonvilles.
La fin d'année passée a été bouclée par une grande opération qui a porté sur le relogement de 1.337 familles, ces dernières ont, des années durant, résidé illicitement dans le quartier de Ras El Aïn, situé dans le contrebas de la ville d'Oran et mitoyen du quartier mythique de Sidi El Houari.
Les bénéficiaires ont été recasées dans des logements décents situées dans la commune d'Oued Tlélat. Plusieurs mois auparavant, quelque 1.514 familles, ayant occupé des habitations précaires de la commune d'Es Sénia, ont été relogées dans de nouveaux logements dans les communes de Bethioua et Oued Tlélat.
L'opération qui coïncide avec la célébration de la Journée nationale du Moudjahid a concerné 903 familles occupant le bidonville Cumo qui ont bénéficié de logements publics locatifs dans la commune de Bethioua, ainsi que 611 familles résidant au site précaire Sebika qui ont été relogés au niveau du nouveau pôle urbain de la commune d'Oued Tlélat. Ces nouveaux logements entrent dans le cadre d'un lot de 2.673 logements publics locatifs. «Un lot de 5.000 autres logements sera bientôt attribué», a-t-on indiqué.

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