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AIR ALGERIE POURSUIT SON PLAN DE DEVELOPPEMENT

Après la flotte, les agences

L’année 2004 est prometteuse pour Air Algérie.

C´est l´année où, enfin, la compagnie nationale pourra se délester des surcharges d´exploitation en tous genres qui grevaient sérieusement son budget.
D´abord le renouvellement de sa flotte vieillissante va lui permettre de faire des économies substantielles sur la consommation d´énergie de ses aéronefs et sur les frais de maintenance.
Il faut savoir qu´un appareil âgé de 10 ou 20 ans consomme beaucoup plus de carburant qu´un avion neuf. Qu´un vieil aéronef nécessite une maintenance lourde, soutenue et à répétition.
Le manque à gagner, sur le plan commercial, qui en découle et qui vient s´ajouter à toutes ces dépenses de «prolongation d´espérance de vie» de la flotte font que la facture était anormalement alourdie.
Jusque-là, Air Algérie a déjà réceptionné 12 nouveaux Boeing, auxquels viendront s´ajouter 14 autres appareils, dont le premier de type ATR a déjà été livré et mis en exploitation il y a quelques jours sur le réseau domestique. Cinq autres appareils du même type seront livrés d´ici au 15 janvier prochain.
Ainsi se fera le renouvellement du parc de la compagnie nationale tout au long de l´année prochaine. Les retombées d´un tel plan sont multiples sur la bonne santé financière de l´entreprise et la reconquête d´une qualité de service certaine.
La dérégulation du marché de l´aérien dans notre pays et l´introduction de plus en plus féroce de la concurrence obligeaient Air Algérie à trouver les voies et moyens pour y faire face. Il y va du pavillon national. Le lifting ne s´arrête pas pour autant à cette opération qui touche le parc volant. Couvrant notre vaste territoire avec ses points de vente, Air Algérie était par le passé contrainte de suivre une politique de prestige avant l´ouverture économique. En pertes et profits.
Les choses ont, depuis, bien changé. La direction générale s´est penchée naturellement sur les agences en déséquilibre financier.
Elle en a recensé 14 dans une première étape. Après concertation avec le partenaire social, le nombre des agences déficitaires est passé à 19. Donc revu à la hausse. Toujours en concertation avec les responsables syndicaux, la direction générale décide de se délester des agences budgétivores et redéployer le personnel dans les autres structures de la compagnie. Cette nouvelle disposition est conçue pour être appliquée au cas par cas.
C´est ainsi qu´un délai supplémentaire a été accordé à certaines d´agences touchées par la mesure. Avec des aménagements de leurs moyens de gestion. Comme par exemple celle de l´hôtel El-Aurassi ou celle de Bab El-Oued.
La première de par sa position dans un lieu de prestige où il a été demandé au propriétaire de participer au redressement en revoyant à la baisse les charges locatives, la seconde est liée à la catastrophe qui a touché le quartier en novembre 2001.
Les aspects économiques autant que celui du social ont été pris en compte dans la décision finale.
Il s´agit pour Air Algérie de la mise à niveau de sa gestion avec les règles du marché et de ne plus fonctionner à perte.
La prochaine étape que s´assignent les responsables de la compagnie tend à passer en revue les lignes qui accusent un déficit sur le réseau domestique notamment. Le travail est en cours.

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