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EX-OTAGES DU SAHARA

Berlin relance la polémique sur la rançon

Selon l’hebdomadaire allemand Focus, la libération des otages aurait coûté près de 20 millions d’euros.

L´affaire des otages détenus par le Gspc dans le Sahara algérien, en février et mars 2003, ne finit pas de connaître des rebondissements. Le dernier en date est le remboursement de 2 031 euros «imposé» par Berlin aux otages libérés.
De ce fait, la polémique sur la rançon qu´avaient exigée les ravisseurs est relancée surtout que les gouvernements européens, signataires d´une charte antiterroriste de l´UE, ont admis le principe de ne jamais négocier avec les terroristes. Les neuf otages allemands libérés en août, après plus de cinq mois de détention dans le Sahara par des islamistes, ont été priés par Berlin de rembourser une partie des frais de leur libération, a rapporté hier, une dépêche de l´AFP citant comme source le ministère allemand des Affaires étrangères. Il avait toujours été entendu que les otages devraient éventuellement participer aux frais, a rappelé le porte-parole du ministère, Walter Linder, lors du point de presse régulier du gouvernement, a indiqué la dépêche de l´AFP. Le gouvernement allemand, qui a mené toutes les négociations de libération avec les ravisseurs, a indiqué que les différents voyages par avion avaient coûté 420.000 euros. Selon l´hebdomadaire allemand Focus, cité par la même agence, la libération des otages aurait coûté près de 20 millions d´euros à Berlin, y compris pour la rançon. Le gouvernement allemand a, toutefois, toujours nié avoir versé une rançon alors que plusieurs sources affirmaient en août qu´une rançon avait été payée pour la libération des otages. Dans son édition du 4 août dernier, Le Quotidien d´Oran avait rapporté que le gouvernement allemand ne serait pas disposé à payer les 65 millions d´euros aux ravisseurs du Gspc qui détiennent toujours les 14 Européens dans le désert de Kidal, au nord du Mali.
Les diplomates allemands ont réservé leur réponse aux exigences financières des terroristes salafistes estimant que rien n´a encore été décidé, avait écrit le même quotidien. Cette question a brouillé un moment les contacts entre Allemands et Algériens du fait qu´Alger était partisan, d´une intervention par la force après la réussite de l´opération d´Amguid (libération des 17 premiers otages) et que Berlin voulait trouver un contact pour négocier directement avec les ravisseurs, avait noté la même source qui avait précisé que les ravisseurs ont également formulé au médiateur leur intention de rester au Mali après le dénouement de cette affaire et de s´installer durablement dans la région de Kidal. Intervenant, la semaine dernière, au cours d´une rencontre publique contre le terrorisme organisée à Bamako, l´ambassadeur d´Algérie au Mali, Antar Daoud, a affirmé que «les terroristes qui ont enlevé les Européens sont toujours au Mali». «Ils ont des euros», a-t-il ajouté avant de s´interroger: «Ne vont-ils pas s´adonner au recrutement des Maliens et au trafic d´armes?»

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