L'Expression

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ABDELHAMID MEHRI

«Il faut récupérer nos archives»

Pour l’ex-secrétaire général du parti du FLN, il est plus que primordial de conserver notre histoire.

C´est sous le symbole du 1er Novembre et, donc, du déclenchement de la guerre de Libération nationale, que la 11e édition du Salon du livre a ouvert ses portes hier au grand public. Cette date commémorative était dans les esprits de tous les visiteurs.
A cette occasion, l´ancien secrétaire général du parti du FLN, Abdelhamid Mehri, a animé une rencontre-débat avec les visiteurs, au cours de laquelle il a évoqué cette date historique. «Le 1er Novembre est un grand événement. Cette date est comme un grand livre, à qui il manque, malheureusement, plusieurs pages, et dont la lecture nécessite beaucoup de temps.» Abdelhamid Mehri a fait savoir, par ailleurs, que l´Algérie n´a pas atteint tous les objectifs prévus dans la plate-forme du 1er Novembre. «Certes, nous avons acquis l´indépendance, mais nous n´avons toujours pas édifié cet Etat démocratique ainsi que l´unité maghrébine qui figure aussi, respectivement, comme deuxième et troisième objectifs dans la plate-forme du 1er-Novembre.» Concernant les différentes interprétations politiques données à cette plate-forme, par les uns et les autres, M.Mehri considère qu´il faut respecter cette divergence d´idées: «Le plus important, a-t-il dit, est de privilégier le dialogue entre ces différentes visions. On doit s´inscrire sur le même point, comme on l´a été lors de la guerre de Libération». Interrogé par L´Expression sur la question de la réécriture de l´histoire, il a répondu que «cette date est un héritage considérable pour tous les Algériens. On doit la transmettre d´une génération à une autre. Il est impératif de cultiver cette culture dans l´esprit de nos jeunes et de permettre, également, aux historiens de faire un travail scientifique et de jeter un regard critique sur cette histoire...».
Sur la même question, l´orateur estime que la réécriture et la conservation de l´histoire est un travail de longue haleine. «Il ne faut pas cesser de réclamer la restitution des archives.» De son côté, la moudjahida, Mme Louisa Ighilahriz, a soutenu le président Bouteflika dans sa position sur la signature du traité d´amitié. «Que la France reconnaisse d´abord ses crimes, on parlera après de l´amitié.»

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