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PEINE DE MORT EN ALGÉRIE

La Ligue internationale demande son abolition

La Ligue en question n’a pas formulé de demande dans ce sens aux USA où cette pratique, qui s’oppose aux fondements des droits de l’homme, est toujours pratiquée

La section de la Ligue internationale des droits de l´homme (Lidh) d´Alger est revenue à la charge. Lors de la première journée des formations de recyclage au profit des magistrats, qui se tient à Alger, la Ligue a réitéré sa demande d´abolition des textes de loi de la peine de mort, l´un des principes des droits de l´homme. Cette disposition figurant toujours dans les textes de loi n´a pas été appliquée pourtant depuis 1993. Elle est commuée en perpétuité. D´autant plus, qu´un projet de loi portant sur l´abrogation de la peine capitale est depuis plusieurs mois au niveau du département de la justice. A ce sujet, l´on s´interroge si cette Ligue en question a formulé la même demande aux Etats-Unis d´Amérique où cette pratique, qui s´oppose au fondement des droits de l´homme, est toujours pratiquée.
Quant au blanchiment d´argent, le financement du terrorisme, le trafic des stupéfiants et la corruption, ce sont des phénomènes qui prennent quotidiennement de l´ampleur, «l´Algérie a effectué, dans le cadre de la préservation des droits de l´homme et des libertés publiques, une procédure d´harmonisation et de compatibilité dans le cadre d´une nouvelle référence avec les conventions internationales», a affirmé Sahli Fadel Maya, juriste internationale, qui s´exprimait, hier, lors de la première journée des formations de recyclage au profit des magistrats.
Quant au phénomène de corruption, l´oratrice a souligné que l´Algérie est l´un des premiers pays à disposer d´une loi complète. Cependant, en dépit d´un arsenal juridique, le phénomène a réussi à gangrener les hautes institutions de l´Etat. L´objectif de cette formation dont ont bénéficié 53 magistrats, vise à les familiariser aux conventions internationales ainsi qu´à enrichir leur culture juridique aux fins de promouvoir les droits de l´homme. Se référant à l´article 132 de la Constitution, Mme Salhi a précisé qu´en cas d´«ambiguïté» constatée entre le droit interne et le droit international, les conventions internationales ratifiées par l´Algérie ont force de loi. S´agissant des formations au profit des magistrats, plusieurs conférences ont eu lieu durant l´année dernière. Tous les magistrats, sans exception, ont bénéficié de formations en langue anglaise et en informatique aux fins de faire face à la «mondialisation du droit.»

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