A LA VEILLE DE LA RÉCOLTE DES OLIVES
La sécheresse inquiète les producteurs
Sans pluie, l’olive ne sera pas du tout rentable.
Une chaleur qui n´a de valeur que celle qu´on vit habituellement les mois de juillet et août règne sur la territoire de la wilaya de Béjaïa. Le thermomètre s´est affolé au point d´angoisser les gens qui, en pareille période, s´attendaient plus aux orages d´automne et aux bienfaits de la pluie sur le climat que sur la production agricole.
A l´inverse, c´est une chaleur torride qui s´invite avec tous ses désagréments tant sur le plan du bien-être que sur celui des récoltes agricoles. On parle, évidemment de la collecte des olives. Et c´est là que réside l´inquiétude des Béjaouis. Sans pluie, l´olive ne sera pas du tout rentable. Hier encore on suffoquait à Béjaïa.
Pas moins de trente foyers d´incendie ont été recensés sur le territoire de la basse Kabylie. Des incendies qui sont partis par la faute généralement de l´homme qui, en cette période de précollecte des olives, doit procéder au débroussaillage des alentours des oliviers, et parfois le manque de vigilance ouvre la voie aux départs de feux qui s´avèreront par la suite incontrôlables.
Conséquences, les flammes ont encore dévasté des centaines d´hectares en deux jours à Béjaïa. On parle de 353 ha qui ont été détruits dans plusieurs localités de la wilaya. Les feux ont ravagé aussi bien des arbres fruitiers, des cultures et autres végétations. Les feux de forêts ont sevi dans plusieurs circonscriptions, Béjaïa avec 8 incendies et 200 ha de pertes, Souk El Tenine avec 14 incendies et 53 ha, Adekar,5 feux de forêts et 210 ha puis Akbou et El Kseur avec beaucoup moins de dégâts. A noter qu´un incendie s´est déclaré hier au milieu de la journée dans la commue de Thala Hamza. Coïncidant avec le week-end, les plages n´ont pas désempli. C´est le choix de la majorité des citadins. Ces derniers ont pris le chemin des stations balnéaires qui ont retrouvé naturellement leur ambiance estivale. Certains sont venus des régions de l´intérieur du pays. Il fallait coûte que coûte se rafraîchir. Et quoi de mieux qu´une trempette dans les eaux fraîches des plages de Béjaïa.