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Ils sont 731.723 candidats à passer l'examen dans un contexte de pandémie

Le bac et l'épreuve de Covid-19

Les candidats formellement identifiés comme cas contacts ou positifs au Covid-19 seront-ils convoqués, ultérieurement, à une session de remplacement?

Les épreuves du baccalauréat débutent aujourd'hui. Les futurs bacheliers devront faire appel à leurs capacités de raisonnement et d'analyse, tout en suivant la bonne méthodologie, pour ne pas s'égarer et risquer d'être hors sujet. D'autant que cette année, les épreuves du bac, à l'image de l'année scolaire, ne ressembleront pas à celles des années précédentes, gestes barrières et protocole sanitaire à l'appui pour lutter contre la propagation du virus. Dans ce cadre, le ministère de l'Éducation nationale a adoptée une série de mesures afin que les épreuves restent compatibles avec la crise sanitaire. Les lycéens devront plancher sur leurs copies en étant masqués. Les bureaux seront espacés et nettoyés. Un dispositif de contrôle de la température sera obligatoire avant l'accès aux centres d'examens. Par conséquent, les candidats formellement identifiés comme cas contacts ou positifs au Covid-19 ne sont pas autorisés à se présenter aux centres d'examen avant la fin de leur période d'isolement. Leur absence aux épreuves devra être justifiée par un cas de force majeure. Néanmoins, le ministère de tutelle a omis de préciser si ces candidats seront convoqués, ultérieurement, à une session de remplacement. Ainsi, après une année hors norme vampirisée par la pandémie de Covid-19 et les aménagements qu'il a fallu appliquer à la scolarité, les élèves vont plancher sur les épreuves du baccalauréat, ce fleuron quelque peu désuet de notre système éducatif. Cette année encore les élèves ont été perturbés par l'épidémie de Covid-19. De ce fait, les examens sont adaptés. Années scolaires et examens tronqués, apprentissages difficiles en raison de la crise sanitaire... et des mouvements de protestations initiés dans certaines régions du pays par les différents syndicats d'enseignants. Depuis deux ans, le grand rendez-vous annuel du baccalauréat, le «bac» qui sanctionne la fin des études secondaires, ne se déroule pas dans des conditions normales. En 2020, l'épidémie de Covid-19 avait contraint le ministère de l'Education nationale d'abaisser, à titre exceptionnel, la moyenne d'admission au bac à 9/20. Une décision qualifiée, alors, d' «irréfléchie et populiste» par les syndicats d'enseignants. Cette année, ils sont 731723 candidats, toutes filières confondues, à plancher pour tenter d'obtenir le précieux diplôme. Outre le stress des épreuves, les élèves se retrouvent sous la menace des sanctions réservées aux fraudeurs ainsi qu'à toute personne impliquée dans la fuite des sujets d'examens. En effet, le procureur adjoint auprès du conseil judiciaire algérien, El Arbi Tahar, a rappelé que le Code pénal «comportait des garanties nécessaires pour éviter toute action et délit qui porteraient atteinte à la crédibilité des examens officiels, dont le certificat du baccalauréat.» Le baccalauréat a-t-il encore de la valeur? Le premier diplôme de l'enseignement supérieur ouvre-t-il plus les portes des études supérieures, actuellement totalement saturées? Aujourd'hui, le baccalauréat tend à devenir plus un exercice contraint qu'un véritable enjeu de société. Loin de nous l'idée de remettre en question l'importance de l'instruction dans la formation des élèves. L'école ne forme plus. Elle n'éduque plus, encore moins instruit. L'accès aux études supérieures est devenu un véritable goulet d'étranglement. Il en est de même pour la pyramide des besoins telle que hiérarchisée par Abraham Maslow. L'ascension sociale par les diplômes est devenue caduque. Des franges entières de diplômés se retrouvent sur le bord de la route en quête de projet d'avenir. Les chances de réussite sont inversement proportionnelles au nombre de diplômés. Les chiffres sont sans appel. Des dizaines de jeunes diplômés et de compétences avérées émigrent vers l'étranger. Et dire que le mois de juin n'est pas seulement le mois ou fleurit la nigelle de Damas, communément appelée «cheveux-de-Vénus» ou «Belle-aux-cheveux-dénoués», c'est aussi le retour saisonnier de la fièvre des diplômes.

Djerad exprime ses vœux de réussite

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a exprimé, hier, sur son compte Twitter, à la veille des épreuves du baccalauréat, ses voeux de réussite à tous les candidats. «À la veille des épreuves du baccalauréat, je voudrais m'adresser aux élèves et à leurs parents pour leur dire que «vous êtes capables de vous affirmer et de vous surpasser en cette étape de votre parcours. Je prie Allah de vous assister. Vous êtes ceux qui construiront l'Algérie de demain, l'Algérie nouvelle. La réussite est de votre côté et l'université vous attend», a écrit Abdelaziz Djerad.

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