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LES SPÉCIALISTES DE L’ONU SONT SCEPTIQUES

Le Barrage Vert n’a pas été très efficace

Le programme de mise en valeur des terres conçu et appliqué par l´Algérie est un exemple à suivre, selon Luc Gnacadjia, le secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification. «Le défi dans la politique de développement, d´accélération de la croissance et de réduction de la pauvreté, j´ai trouvé ici en Algérie, un exemple particulier. La politique de renouveau rural prend en compte le vrai défi de la préservation du sol», a déclaré M.Gnacadjia, jeudi, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Pour lui, l´intérêt de ce programme réside dans l´équilibre qu´il assure entre l´investissement dans les infrastructures au profit des populations et la préservation des ressources naturelles pour les populations d´aujourd´hui et les générations futures. «Je crois qu´il y a quatre programmes qui sont consacrés à ce chapitre. L´ un de ses programmes est spécifique pour les zones les plus sensibles comme la zone steppique qui se situe entre le nord et le Sahara», a-t-il souligné. «La région steppique représente 9% de la superficie nationale. C´est la zone où il faut vraiment éviter que les terres ne se dégradent. Aussi, il est impératif de récupérer les terres qui sont déjà dégradées», a préconisé l´invité de la Radio. Il a rappelé que chaque année, l´Etat algérien accorde près de 60 milliards de dinars pour pouvoir atteindre les objectifs décennaux de la Convention, définis en 2007. «Le programme de l´Algérie constitue un exemple d´intégration dans la politique publique de développement», a-t-il assuré. M.Gnacadjia a signalé que l´Algérie est en phase d´atteindre les objectifs de la Convention.
«La politique de développement intègre les 11 indicateurs arrêtés dans le cadre de la convention en 2007», a-t-il fait remarquer. Cela dit, son satisfecit est nuancé sur l´efficience de l´expérience du Barrage Vert en Algérie. «Le Barrage Vert n´est pas une simple opération de reboisement. Les expériences passées nous ont montré que cette vision est trop étroite», a regretté l´intervenant. Ce dernier a expliqué que le reboisement fait partie d´une politique intégrée qui tient compte des potentialités des sols, de la disponibilité de la ressource hydrique et du savoir ancestral des populations.
Par ailleurs, M.Gnacadjia a mis l´accent sur la mise en valeur des terres qui doit être une priorité nationale pour les pays africains dans leur lutte contre la désertification, lors d´une conférence animée à Alger. Laquelle conférence a porté sur «la lutte contre la désertification». M.Luc Gnacadja, en visite depuis mardi en Algérie, a averti que la désertification touche 41% du continent africain. Il a estimé la population concernée par ce phénomène à 2 milliards de personnes dans le monde. M.Gnacadja, a indiqué que l´aridité va entraîner une diminution de la productivité des sols de 15 à 50% d´ici 2050, alors que le cycle de germination des graines sera réduit de 20%. Selon lui, la mise en valeur des terres permet, non seulement d´assurer la sécurité alimentaire des populations, mais aussi de réduire la pauvreté.
Entrée en vigueur en 1996, la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, couvre les zones arides, semi-arides et sub-humides sèches. Elle compte 194 pays membres dont l´Algérie qui préside le groupe Afrique pour la période 2009-2011.

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